11/07/10 VTT Saverne 54km

Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle... (merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 11 juillet 2010

11/07/10 VTT Saverne 54km

Ou comment la Licorne se transforme en un simple cheval nacré....
A l'heure où se termine la première vraie étape de montagne du Tour de France, notre rando de ce jour, nous laisse aussi un peu sur notre faim.

Au départ ce matin : Alain, en Guest Star à l'essai pour sa 1er rando vtt, snif, snif c'est émouvant une première...),Yvan, Jo furious, Philou et Benes.
Météo : temps super lourd, on se croirait presque en Forêt tropicale, au bout du 5km, je fais péter le sur-short. Terrain encore humide, c'est pas plus mal vue la quantité de sable qu'il y a, à défaut de forêt Tropicale, c'est presque le Paris Dakar. D'ailleurs on file sur les pistes très rapidement tel un sébastien mais avec le Loeb en moins pour ma part...Parcours raccourci par rapport à ce qui était annoncé, il nous manque bien 6 km au compteur pour avoir nos 60 bornes. Cà c'est pas bon pour les futurs rando qui nous attendent.

Notre leader Jo Furious prend son mal en patience et nous accompagne jusqu'au 2ème ravito, guettant en vain l'arrivée tardive des frangins qui ont mis tellllllleemmmmmmennt de temps à nous rattraper. Le parcours de cette année est décevant par rapport aux millésimes précédents (trop de chemins larges à mon goût). Ça c'est le problème quand on est habitué à des beaux parcours, faut savoir maintenir le niveau. Mais bon, l'accueil est quand même bien sympathique aux ravitos, où j'arrive à me sustenter avec des minis-sandwich salés.

Les fauves lâchés, on terminera la rando à 3, enfin presque on a faillit perdre Alain dans une descente où il joue au cabri, mais finalement plus de peur que de mal, et Yvan en montée qui était à la recherche d'une fontaine pour se rafraîchir dedans. Pour ma part une fin en apothéose, en arrivant à déchirer mon Toro (je suis presque pas étonnée avec la vitesse qu'on a pris aujourd'hui dans les descentes, mais bon vu mon gabarit sur un pneu de ce prix là, moyen quoi.....) et je termine sur les 20 derniers mètres sur la jante. Ouf sauvée on est arrivé, car si j'avais du réparer j'yserais encore...

A l'arrivée, déception le team Synthol n'est pas au RDV, tant pis pour eux, les collègues en profiteront davantage de mon gâteau.