Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mardi 20 novembre 2012

Défier les caprices de la météo

Mais non les premiers frimas de l'automne n'auront pas raison de nous les sportifs viscéraux.
Parce que on en a besoin, on ne voit même plus les conditions météo déplaisantes. Il faut juste faire avec et rechercher sa part de plaisir à travers les éléments naturels de notre environnement.
Dimanche par exemple, petite sortie sur Saverne où un épais brouillard recouvrait toute la vallée. On aurait cru une mer de brume à travers laquelle perçait juste le château du Haut Barr qui lui est tout illuminé. Un paysage digne d'un roman de Tolkien mais en pôle inversé, vu que nous passons de l'ombre à la lumière.

Telle la montée vers les cimes, le soleil devient une quête. Pour le décrocher il faut juste chausser non pas ses bottes de 7 lieux, mais juste une bonne paire de trail et c'est parti. En moins d'une demi heure, les paysages changent tellement qu'on oublie vite toutes ses impressions affables pour laisser place à un immense sentiment de bien être et de communion avec la nature quand on découvre les premières lueurs du soleil qui percent à travers les épicéas. 





Ce soir c'est un peu la même chose mais avec en plus les bienfaits d'un bon esprit de groupe que nous partageons au sein des coureurs de l'OH de Morsbronn.

On peut dire que le temps est réellement insipide. Une espèce de brouillase tombe du ciel. Le temps est plutôt frais mais on arrive quand même à rassembler plus de 15 personnes pour une petite séance d'entraînement. Et quel plaisir partagé de retrouver les copains, se charrier les uns et les autres, échanger les banalités de la vie, le tout en courant dans la nuit.
Et pourtant le départ fut fastidieux pour moi, mais quelle horreur de devoir commencer par cette longue ligne droite qu'est la piste cyclable de woerth...Ennuyeux à souhait donc que reste-t-il à faire à part papoter ou se taper des sprints pour passer cette partie au plus vite. Mais bon, il ne faut perdre personnes, même si Freddy n'est pas la pour lancer les assauts, on veille au grain.
Jeux de cache cache dans les ruelles de woerth, ahhhh on commence enfin à s'amuser surtout dans la première montée vers la ruelle. Finalement les pavés de woeth, les ruelles sombres et étroites, le musée c'est pas mal de nuit.
Pour me mettre en émoi, nous partons avec un petit groupe pour faire une rallonge sur les hauteurs de Dieffenbach. Petit moment de magie et de mystère, 5 luciolles dans l'épaisse nuit brumeuse de la forêt et pas un bruit sauf celui de mes gloussements quand je glisse dans la boue.

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