Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

vendredi 20 juillet 2012

Corrida de la Streisselhochzeit à seebach


allalllla les corridas, pleins de monde, tout le monde sur le même parcours, et tous en avant. Une météo bien propice à la course, ouf pour une fois on est pas sous une chaleur à tomber par terre. Un peu moins de spectateurs cette année, merci le froid de l'automne...même le tshirt noir est à l'image du temps : noir....ohooo un peu tristounet tout cela. Alors la course comment je l'a sens, euhhh je sens rien à part l'odeur des tartes flamblées, et des apfenkuchens...
Suite à ma déconvenue lors de la dernière course tout ce que j'ai appris et ce que je retiens désormais c'est que mes petites séances de fractionnée m'ont surtout permis de pouvoir partir vite. L'année dernière sur cette même course, je pouvais encore accélérer à mi parcours, maintenant c'est l'inverse je tiens plus ou moins un bon rythme jusqu'à la moitié et après patatras...Avant j'arrivais à dépasser des gens, maintenant c'est moi qui me fait rattraper systématiquement vers la fin....Et ça change énormement le regard que l'on a sur soi même.

Alors la course...ehhh bien c'était la course, partie de tout derrière, ce qui est juste horrible car il faut se frayer un chemin et quand on est petite c'est pas évident, pardon les grands, une souris passe...les bousculades, euhhh pardon, je veux juste passer, promis c'est pas moi qui vait vous courir dans les pattes...
Il a fallut attendre le second passage dans le centre pour que tout se décante. Bien maintenant que le champs est libre on va pouvoir attaquer la première montée à côté du stade. Tiens ça monté autant l'année dernière ? J'avais pas remarqué. Par contre la descente, elle était pas plus longue ? Non plus ! Allez deuxième tour en ville, en reprend la même trajectoire, sauf que des météorites défilent de toutes parts, et je n'arrive même pas à prendre ne serais ce que leurs aspirations.
Alors que mes pas tapent sur le sol tel un hippo, les deux premiers de la course, survole le sol en passant à côté de moi. Époustouflant de grâce et de légèreté, et moi collé au dessus du sol. Mon centre de gravité doit être plus bas qu'eux, c'est pour cela que j'ai toujours dit, si on a pas les prédispositions génétiques pour courir, on a juste à ramasser les miettes. L'arrivée au centre du village est toujours aussi exceptionnelle sous les acclamations du public...Super conviviale le repas pris dans le petit corps de ferme même si le prix du jambon revait du pure luxe.

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