Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

mercredi 16 février 2011

Peux t'on courir en forêt sans se perdre ?

...parfois je me demande si c'est possible ?? autant en montée, les risques sont moindres mais en descente et en courant, y'a rien à faire la géométrie du balisage du CV ne veut pas s'imprégner de mes pas.
Point de départ de cette après midi créative sous le soleil, la celtic à niderbronn. Pour atteindre le sommet du wintersberg, aucune difficulté majeure, j'ai encore la grimpée des Vosigrunners bien en tête, mais cette fois ci, aucune prétention de chrono, juste une belle montée pour le plaisir de courir en forêt. Au fin fond de la vallée du Lichteneck, je croise un papy en plein pique nique, quelques mots d'encouragements de sa part, et c'est reparti pour les parties les plus ascendantes de la montée. Je suis surprise par le nombre de feuilles sur les sentiers et à ma grande stupéfaction, y'en a tellement que je m'enfonce carrément, tel un bourbier. Bon temps pis, je continuerais à pied mais avec un rythme assez soutenue (tiens c'est bon ça comme préparation pour le Mont Blanc..).
Arrivée au col de la Liese, pas une âme qui vive même au niveau du chalet du club vosgien, je poursuis jusqu'à la tour, pareil, à part les oiseaux, tiens c'est le signe du printemps çà par contre ! Étant pressée par le temps, pour la descente, je décide d'innover pour une fois. Je joue d'ailleurs même les experts en sortant la carte et en analysant la descente la plus rapide pour retomber sur la source. Cela semblait tellement simple sur la carte, un rectangle rouge, tout droit, zou en avant. Mais non, il arrive forcément un moment où on se dit tiens c'est bizarre le rectangle rouge c'était le GR, cela devrait être un joli sentier jonché de petites pierres...alors pourquoi je cours sur une grosse autoroute....
Bref comme d'habitude,quand on veux innover, on se trompe souvent de route, trop confiant... mais comme tous les chemins mènent à Rome, dirait l'autre, pas de panique je vais bien y arriver...Je retombe enfin sur un balisage que je reconnais et je termine en beauté par les petits lacets du triangle rouge. Triangle, rectangle, peu importe après tout, c'est déjà la bonne couleur. Pour prendre le bon signe géométrique, je remettrais cela à une prochaine fois, surtout que j'ai lu sur la carte et les panneaux, qu'il y a un camp celtic. D'ailleurs une légende raconte qu’un pont aérien reliait le camp au jardin des fées qui se trouvait sur le Riesberg (près de la Wasenbourg, sur le massif d’en face). Tout un programme pour la prochaine sortie. Tiens en rejoignant ma voiture je salue le papy qui revenait de son pique nique ! Belle après midi pour tout le monde...

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