Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 9 juin 2019

L'alpsman sous différentes versions

L'alpsman version Xtrem pour les hommes, un ironman sous un soleil de plomb


pendant que madame faisait partie du staff en tant que bénévole sur le ravitaillement/sac course à pied, au pied du "Tournant" de la cloche


L'alpsman version alpswomen, un triathlon format M sans transition, une version Xperience sous la flotte pour femme, et une nouvelle fois le naufrage du titanic pour la partie natation. 



L'alpsman version Bénévole

Formidable expérience de faire partie d'une telle organisation pour un événement de cette catégorie extrême. Même si l'organisation repose entièrement sur 300 bénévoles on sent à la fois le côté amateur et pro dans cette épreuve. A taille humaine, avec 500 participants, cela reste une organisation à la "One again" entre les mains d'une petite équipe d'experts qui maîtrise l'événement en courant dans tous les sens. Si Garmin devait mesurer leurs efforts physiques sur le WE, je pense qu'ils seraient dans la catégorie 5 pour certains. 

Ce qui m'a fait bien marrer dans l'équipe avec laquelle je me suis retrouvée, c'est qu'aucune des filles ne savaient ce qu'était un triathlon ! Houllllllaaa comique la mise en place de l'espace ravitaillement avec la répartition des postes. Qui coupe quoi, comment, dose quoi ....

Ce qui m'a vraiment surpris est aussi la diversité de l'alimentaire qu'on a pu proposer. Je n'avais jamais vu un fabricant de fruits secs mettant à disposition carrément un distributeur ! Entre les barres, gels, les chips, les fruits frais, fruits secs, tucs, cake, y'avait de quoi faire un festin.
Manquait les bretzels, le saucisson et le fromage et j'aurais campé 24H ! 


Image associéeEtre bénévole c'est aussi vivre un ironmen à travers les concurrents et les aider au mieux dans leur chemin de croix. Surtout quand on se trouve à cet endroit si stratégique avec cette place forte qu'est le Tournant où les concurrents sont vraiment à quelques secondes prêts pour pouvoir faire sonner la cloche. 
Vaut mieux ne pas avoir 2 de tension pour leur trouver leur sac avant ce passage clé ! 
Finalement je m'aurais à n'énerver véritablement qu'avec un papy grincheux qui s'est permis de m'engueuler car le pauvre devait attendre pour rendre ses affaires. Je pense que la maison de retraite devait fermer ses portes à 19H aussi. 

En tant que bénévole autre la pension alimentaire, j'ai eu une belle veste qui fera bien des jaloux sur cette fin de séjour passé sous la pluie. Sympa aussi le coin staff qui permettait de se reposer sur des transats et des poufs géants. 

L'alpsman version Xpérience

Je vais parler des choses que j'ai vécu maintenant, et non m'étaler sur le format Xtrem que je n'ai fait qu'observer. 
Premier triathlon de la saison pour moi même si on nous fait grâce des transitions. 

Alors j'aurais pu avoir cette météo là, comme au premier jour du WE


un jour de prépa en short, Tshirt, lunette de soleil


Mais nonnnnnnnn la naine a eu droit, à un sale temps qui a bien piqué




Natation ou comment dériver dans l'eau

Chouette il pleut ! 
J'avais tellement peur du froid mais je n'avais jamais imaginé qu'un lac pouvait se déchaîner en tsunami. Mais comment la mer peut elle remonter dans le lac d'annecy ? Via le rhône peut-être. 

Résultat de recherche d'images pour "tsunami"

Le froid (entre 14/16°) finalement n'aura été qu'une formalité de plus pour me faire passer le plus éprouvant moment de ma petite vie de sportive. 

Je ferais toute la partie aquatique à côté du canoë de sauvetage qui m'encouragera du depuis à la fin. 
Image associée
Même brasser dans l'eau je n'y suis pas arrivé contre le courant des vagues.
Je pense vraiment que je me suis laissée dériver dans l'eau, en me rattrapant en faisant le chien avec pour objectif chaque bouée. Je savais qu'au pire on me sortirait de l'eau au bout d'une heure. Je tente donc ma chance.
Tant que je n'avais pas atteint la première bouée ce fût une vraie bataille. Arrivant enfin à celle ci, j'allais enfin plus avoir le courant de face. J'essaie de m'allonger dans l'eau, et nager au moins une brasse coulée mais même ça j'y arrive pas et surtout j'ai l'impression de ne pas avancer. 

Les crampes apparaissent très vite. Impossible de continuer en pseudo nage de chien battue par les vagues. J'arrive sur la seconde partie à mettre enfin la tête dans l'eau et faire un pseudo crawl. 

Résultat de recherche d'images pour "cachalot"Heureusement ma combi orca portera mes jambes complètement ankylosées. Malgré la proximité du canoë je n'arrive pas à nager droit. J'échoue sur la plage tel un cachalot.
Je sais même pas si je vais arriver à mettre sur mes jambes tellement je suis crampée et cramée. Super y'a une rampe pour la sortie de l'eau. 

Mais plus jamais ça....


Fait froid, il pleut, faut se changer pour repartir en vélo sous la flotte ! Je suis ravie de cette météo de chien pour mon premier tri dans les alpes. 

Le vélo ou comment se promener sous la pluie

Je suis en mode totale clocharde, n'ayant pas ramener d'affaires de vélo mi-saison. Je suis surprise de réussir à enfiler deux paires de chaussettes et deux coupe-vent. Le froid cela fait rétrécir le corps non ?
Heureusement un ironmen pense lui à emmener un minimum d'affaire et me prêtera des gants de vélo qui permettront au moins aux mains de garder un minimum de chaleur. 

Rouler dans des alpes c'est une première pour moi. Bien qu'ayant un minimum de vélo dans les jambes j'avais peur de la difficulté de la montée. 

Partie tranquille, je n'ai pas grimpé à mon rythme de compétition mais en mode moulinette. 

Dommage pour les paysages ce sera pour une prochaine fois. Finalement cela monte progressivement mais régulièrement. Déjà on voit le lac au loin, et l'odeur des premières bouses de vaches se font sentir. Là on sait qu'on est dans les alpages. On arrive au col sans grande difficulté et déjà c'est la descente. 
Il pleut de plus en plus fort, la prudence est plus que nécessaire. Je serais sur les freins du début jusqu'à la fin. Belle descente aussi avec une pente douce. Le panneau de Saint Jorioz se profile déjà, encore quelques encablures en ville et retour rapide à la plage. 


La course à pied ou la bonne surprise d'un parcours polyvalent

Quand je regarde sur le plan du parcours de la cap, j'ai l'impression qu'on va courir entièrement sur du bitume, je pars donc en tête de faire une course plus urbaine que campagnarde. 
Que nenni ! Encore une fois la bonne surprise est au bout du chemin. C'est une trace mixte. 
Sur le graphique de la course on a l'impression qu'on monte juste une petite côte dans un quartier annexe. Encore une fois non, on grimpe à même la forêt. 
Ahhhh voilà mon petit terrain de jeux favori. Je commence doucement à reprendre du rythme. Cependant ça glisse comme pas possible !
Forcement avec mes vieilles ghost sans crampons cela ne peut pas accrocher. Le sentier est super sympa et agréable. Le retour se fera via des chemins de champs et là c'était vraiment plus que boueux. La cata, la catastrophe ! Yallallll la pluie ne cesse de tomber. Je suis juste contente de retrouver le bitume du village pour nettoyer un peu mes chaussures. 
En fait aujourd'hui ce tri c'est l'art de se retrouver tout crade, trempée ou crottée 3 fois de suite. J'essai de reprendre encore un peu de vitesse en arrivant vers la plage, plus vite on cours, plus vite on sèche non ?


Conclusion


Bien contente de cette petite expérience alpestre avec des conditions météo plus que défavorables. Cela renforce un peu plus le mentale d'avoir survécu au naufrage aquatique. 

Va falloir se concentrer maintenant sur le vélo pour préparer correctement Gérardmer. 

Côté classement sans commentaire avec une natation catastrophique. Je suis surprise par les bonnes performances de l'ensemble des autres participants à ce tri.
C'est à croire que j'étais la seule chochotte dans l'eau ! Ou alors la météo a rebuté des participants ? Pour une course que se veut initiatrice pour se lancer dans le tri les niveaux sont plus que relevés. 
Après je dois être certainement aussi une des rares touristes du coin. 

Événement à recommander sans aucun conteste. Même si le montant de la participation peut paraître un peu élevé. 






Ed Sheeran & Justin Bieber - I Don't Care [Official Video] - YouTube

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