DDS Wengelsbach-Dambach

Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle... (merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 6 mars 2016

DDS Wengelsbach-Dambach

Il a fallu montrer patte blanche avec un départ et une arrivée au col du wengelsbach sous la neige et la pluie....glaglagla... et un beau temps de merde toute la matinée....

Une sortie aller avec la reco de la DDS sur la partie Wengelsbach/Dambach sous la houlette des vosgi

Départ sous les feux de la rampe, j'avais à peine lancé mon garmin que déjà les vosgis filaient sur le sentier, non mais ohh attendez, je n'ai pas de satellite, on peut pas partir !!!

Alors ok on sait courir côté TTW, mais je n'avais pas calculé qu'on commencait avec un parcours du combattant. Mais comment voulez vous que je saute à travers l'arbre, je n'ai même pas pied !

Mais ouf heureusement on arrive très vite sur le premier rocher du Klingelfels, et on rattappe facilement le train en marche...

Le reste du parcours sera en mode marche, arrêt, et rando course vu la différence de niveau au sein du groupe. Seconde reco que je fais avec mes zamis des vosgis et j'ai vraiment pas de bol. Surtout moi qui adore attendre sous la pluie et dans le froid. Mais bon je prends le partie de la patience et je marche dès que le rythme ralenti histoire de ne pas geler sur place telle une Missy Freeze.

Ce genre de reco me fait vraiment marrer, mais et ET heureusement que je ne suis pas organisatrice. La dernière fois on avait gentiment demandé à un jeun's sans expérience de faire demi tour mais dire à une gente dame qui n'a absolument pas le niveau pour courir en groupe d'en faire de même cela paraît plus compliqué et délicat.

Euhhh je tiens à préciser que la Gente Dame c'est pas moi !!!!!! Sinon j'aurais dit le gros boulet que je suis...

Bref quelque part cela m'arrange bien de faire du tourisme vu que le froid me transforme en chien et me fait pisser toute les heures, au moins au mois d'avril je retrouverais le parcours sans problème.

Niveau sensation jambes c'est pas terrible non plus, c'est vrai que commencer par la descente moi cela me fait mal aux tibias et me crispe, rajouté à cela cette putainggggg d'ampoule, aiie, aiou, aiieeeouuuu, je suis une chochotte niveau 5, je vais essayer de mourir de douleurs en silence....

la Grue d'Alsace ou la version
de la Galinette sandrée à la Nadia

Dommage que la météo soit si exécrable, on traverse quand même la partie la plus chouette et culturelle du parcours de DDS, et on en profite même pas. Les paysages, ok les sommets sont enneigés, mais on ne voit rien. En plus les vosgis nous font découvrir une super variante sur les sommets des crêtes pour arriver au rocher de l'Homme et on ne profitera même pas du point de vue. Shit !

Un retour mode TTW comme j'aime avec les vrais valeurs de la vie au bout du chemin...

Arrivés à Dambach, on lâche les coureurs de la reco, et on accélère le rythme histoire de chauffer un peu. La maintenant le boulet c'est moi !

Variante de parcours beaucoup moins chaotique, la foulée se fait plus lègère et surtout régulière. Les bonnes sensations reviennent enfin à partir du km16, et arrivée au 20ème mon corps a enfin absorbé et anesthésié toute trace de douleur liée aux ampoules. Finalement les endorphines font enfin leur effet. C'est presque rassurant pour la DDS, 25km de souffrance, 25 pour évacuer et 25 à gérer....Vue comme cela c'est faisable.

Le temps se gâte de plus en plus au lieu de laisser place aux éclaircies annoncées. On a beau monter pour grimper au dessus des nuages, on ne trouvera que du mauvais temps. C'est à croire que nos enjambées ne sont pas assez grandes pour traverser les cumulus, ou alors qu'il fait vraiment un temps de chiotte ! Oui c'est juste cela ! Il fait juste mauvais ! Heureusement qu'on est motivé pour l'apéro !