Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 20 mars 2016

Trail des cuirassiers



Après une semaine de repos en cap, premier essai de course avec mes handicapes. Alors on a beau dire que tout est dans la tête, et j’en suis convaincue mais quand même il y a des limites. Saletés d’ampoules et dire que j’étais confiante et que je pensais vraiment rentrée saine de cette course. 

Tu parles ! 

Après milles et une considération du parcours et analyse du terrain, décision prise je pars avec la version chaussures de route !!! Et je suis persuadé que c’est le meilleur choix vu la quantité de macadam. 

Alors la question se pose, peut-on appeler ce genre de course un trail ? Idem pour le trail des Grands Crus, où une partie de la TTW s’est lancée dessus. En tout cas une chose est sure, les deux parcours se valent largement. Après l’un est coté et pas l’autre, l’un sait se vendre et pas l’autre, Amis des cuirassiers, honnêtement vous n’avez rien à envier question terrain mais niveau communication, y’a du boulot. 

Evidement perso je joue à domicile surtout que mon CE sponsorise en plus l’événement, il n’y a pas de petites économies, le sport c’est cher ! 

Course nature !

Tout est une question de dénomination et de définition exacte des termes employés, et de ce que l’on attend !

On me reproche souvent mon caractère critique dans ce que je dis. Toujours est-il que je me mets toujours à la place d’un touriste landa qui vient s’inscrire et qui s’attend à manger que du sentier appâté par le mot trail. 
Alors oui il y a véritablement plus de 10 km de vrais trail. En plus selon moi la partie la plus intéressante côté wasembourg et wasenkopfel avec des belles petites montées. 
Mais le reste c’est de la course nature avec même pas mal de bitume. Après perso quand on le sait et qu’on est préparé à cela ce n’est pas gênant.

Passer dans le village d’Oberbronn via le couvent pour l’aller et le cimetière au retour, cela a son charme. Oui faire passer les coureurs via le Buckelstein, bon moi cela m’a fracassé mon genoux en mode survivance, mais c’est touristique, bucolique, culturel et technique ! Donc c’est chouette ! 


Un point négatif reste par contre le balisage. Purée j’ai dû réfléchir à plusieurs reprises quant aux significations exactes des directions des flèches au sol, et manquait vraiment des balisages sur des tronçons en entier histoire d’être rassérénée. Bon si j’avais couru plus vite j’aurais certainement eu des gens autour de moi mais là ce n’était pas le cas. 

Encore une fois, j’ai pu étudier sur mon corps, la résistance de ma peau sur ces saletés d’ampoules. Bordel ! 13km le temps de déplacement de l’ampoule juste à côté de l’ancienne, une heure le temps de formation de la cloque, une demi-heure de douleurs, puis enfin les endorphines prennent un peu le relais et font passer le surportable pour le restant de la course. 

Seconde connerie de la journée, je voulais tester le mode light en partant juste avec un litre de flotte, et un petit gel ! Mais comment font les gens qui partent sans rien. Moi j’ai failli dépérir sur toute la descente et pourtant j’ai des réserves de graisses. Mais pourquoi je n’ai pas pris mon apéro au ravito. Comme si je pouvais survivre correctement avec 2 abricots et un quart de banane ! Et pourtant à la carte il y avait marqué choucroute il me semble….Pffff mauvaise stratégie de course. On n’est vraiment pas tous égaux par rapport aux besoins énergétiques. Je suis à l’image de la Porsche Cayenne niveau consommation avec le turbo en moins niveau vitesse. Bref une longue chevauchée sauvage en solitaire, et à mon arrivée j’ai juste l’impression d’arriver la dernière, tellement il n’y a personne. Direction les backstages on refait le plein !!! Tiens là il y a du monde par contre. Y’a que cela de vrai après tout ! 

Difficulté de la course
je mets un beau 7/10!!!! Car l’air de rien il faut en avoir sous la semelle tout le temps ! 

Ce qui m’a fait sourire
Les deux mamies qui me mettent un vent dès le départ décidément vive la ménopause !

Une chanson qui colle bien au thème….
Talisco - The Keys - lyrics - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=_1tbKlyo8RQ

le ridicule de la situation
Descendre en sautillant des escaliers sur une jambe


Les photos y’en a plein sur le site, cool au moins les photographes ne sont pas élitistes et prennent tout le monde, et cela fait plaisir !



le parcours, au vue du tracé on pourrait largement aller directement à Oberbronn....
https://connect.garmin.com/modern/activity/1092185397

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