Comment décrire ce run&bike ?
Quand mes pieds, mes jambes et mon cuissard ne font plus
qu’un ensemble brun, je dirais que c’était une édition plus que mouillée.
Ouhouuuuuu chaussettes êtes vous encore là ?
Il a plu en y allant, en se garant, en attendant le départ,
sur le parcours - aussi merci Félicie…. mais bizarrement là on ne
le remarque pas ! Et en plus c’était de la pluie qui mouille.
On ne se démonte pas pour autant direction les inscriptions
pour retirer les dossards. Le petit cadeau du jour une entrée à la piscine au
cas où on n’était pas entièrement mouillée et une petite chopi isotherme pour
le Grog de l’arrivée. A boire, oui donnez moi à boire histoire de noyer encore
plus mon rhum…
L’état du terrain : comment dire ? Mouillé genre
vania sans la pocket mais avec la surprise qui va avec. De la boue : non,
on n’est pas à Oberhausbergen mais plutôt une bonne pâtée de sable qui colle à
la roue.
Autant cela n’affecte pas trop sur la vitesse de la cap mais
en vélo, patatrass… Adieu les belles théories de repère de pause de vélo…
Niveau stratégie et plan de course rien ne se passe comme
prévu. On n’arrive pas à se caler sans perdre du temps au contrôle. Très à
l’aise sur le vtt je grimpe trop vite pour rester coincée au contrôle et mon
renard déroule comme un malade en descente à pied pour rester lui aussi coincé
au contrôle dans la
remontée. Bref une tactique qui n’a pas fonctionné du tout
surtout après un mauvais départ avec un coureur qui tarde à arriver, une
vttiste qui galère pour remonter les concurrents voila comment partir du
mauvais pied.
Cependant dans la catégorie des pieds y’en avait des cas ce
dimanche. Je n’ai jamais constaté autant de patauds sur une course. Même dans
la boue de la Wantzenau, je n’ai pas eu à éviter autant de gens qui courent
n’importe comment, glissent et jettent leur vélo devant vous… genre rien à
foutre de mon matos. Comme si c’était un sac de patate ! Euhhh mais non,
moi je prends soin de mon vélo le pauvre déjà qu’il ne tient pas l’humidité.
Alors voila une belle course de loupée d’un point de vue
stratégie de course.
Par contre niveau sportif c’était pas mal du tout. Je
crapahute tout droit dans les flaques sans me noyer. Je descends à toute blinde
en vélo malgré les coups de pédales qui se perdent dans les tibias et talons en
gardant les yeux ouverts et sans hurler de peur sans cesse. J’essaie de lever
mes papattes dans les descentes en cap sans perdre trop d’allure….
et surtout j'avale les éclaboussures de sable en imaginant
que ce sont de corn’flakes de roses de sables au chocolat….
Vive les run&bike !
http://connect.garmin.com/activity/393114642
Le prochain B&R c'est de la mousse au chocolat qui t'attend ;-) Bravo la speedy vttiste!
RépondreSupprimermousse au chocolat...miam...
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