Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 30 septembre 2013

La vache qui rit sur la trace de la TMV du Gaschney à Thann

http://connect.garmin.com/activity/383306626
http://connect.garmin.com/activity/383307055

Relier le Gaschney à Thann via le tracé de la TMV tel était le programme de ce dernier we du mois de septembre. C’est une partie de la TMV que je voulais toujours faire en vtt… et je me rends compte qu’il vaut mieux le faire en format trail rando course qu’à vélo !
Sinon bonjour les frustrations…quoi que vtt signifie vélo tout terrain…mais y’a des limites.

Petit défit personnel pour ma part, c’est anodin pour certain mais moi je ne l’ai jamais fait, parcourir 69 kms en deux jours en tenant encore sur mes jambes, histoire de retourner au boulot le lundi en marchant normalement….

La vache qui rit sera mon fil conducteur tout au long de ma route ne l’ayant pu l’a manger le samedi matin en partant. Ça me plait bien d’improviser avec ce morceau de fromage, et la comparaison me convient aussi…juste que je ne remue pas de la queue pour chasser les mouches moi !



Départ donc samedi matin de la station du Gaschney en direction du lac de Schiessrothried. Météo : on ne pouvait rêver de mieux. Le programme et le profil de la journée sont faciles : descendre puis monter jusqu’au Markstein. 30 petits kms sans grande surprise de parcours. Juste un petit détour au niveau du lac pour pouvoir affirmer par la suite : « mais je t’avais dis qu’il ne fallait pas faire le tour du lac…mais regarde sur la carte… !!!!! ».
Puis la carte on l’a regardé, les descriptifs du parcours ont été lu et relus et presque plus aucune hésitation quand au balisage. Bon il est vrai qu’il faut avoir une certaine expérience dans ce domaine pour ne pas se laisser embarquer sur les chemins de traverses. La logique du balisage est une science à part, et ne répond bien souvent qu’à la bonne volonté et le bon sens de celui qui le pose. Poser un balisage dans une montée de 6km juste pour rassurer le boucanier du we, pensez-vous ! Non non….

Le parcours manque évidemment de singles, mais bon c’est la logique de ce genre de traversée…
Quelques beaux points de vue, mais aucune vache dans les près. Non mais elles sont où mes copines ? On finit par sortir de la forêt pour terminer presque sur les crêtes, mais toujours aucunes traces de bêtes à cornes vosgiennes. On termine assez rapidement le parcours. Logique même en format trail la TMV c’est super roulant. Et même pas mal !!!! …C’est donc cela le concept de rando course ?!
J’ai même eu le temps de faire des photos pour suivre les aventures de ma vache qui rit. Elle est restée indemne toute la journée et pourtant je lui aurai fait faire des acrobaties !!! Et elle n’est toujours pas folle la bête !

Direction l’ hôtel wolf pour se prélasser sur la terrasse, les doigts de pied en éventail devant une glace…Trop dure la sortie, il faut au moins cela pour récupérer !!! Mais ce n’est rien au vue du repas qui est proposé le soir…L’hôtelière m’annonce tout de suite la couleur = repas unique le soir. Genre vous la chieuse vous allez manger ce qu’on vous donne, l’inscription doit être visible sur mon front.
Bon je prie un instant pour pas me retrouver avec des pieds de porc dans l’assiette…
Soupe = oufffff, cruditées = après la soupe ? Allez pourquoi pas on est en montagne. Choucroute = yessssss trop bien !!! Et tarte aux pommes pour terminer…Plus une miette dans les assiettes, ehhh faut pas déconner tout de même !
Rien de tel pour se ressourcer après avoir passé la journée dehors. Après cela direction dodo, dans un lit fait au carré. Mais qu’il est agréable d’essayer de rentrer dedans en tirant de toutes ses forces le drap, qui est sous la couverture, qui est coincé sous une couette, sur lequel repose encore un duvet. Après cet effort, va avoir le courage de chercher la télécommande. Si tu as réussi à te glisser dans le lit, après tu ne bouges plus !!!! En fait c’est un lit à effet de bas de contention, j’ai compris. 
Pour donner le couperet final au programme inspecteur Magellan à la tv, LE polar du samedi soir pour s’endormir cache. L’équivalent de Derrick à la française…eh encore c’était certainement l’épisode le plus chaud de la saison vu qu’ils parlaient de prostitution…


Voila une bonne nuit de sommeil passée…et super bien récupérée. Rapide tour du propriétaire :
Eléments importants jambes et pieds : Bien, pas de bobos majeurs (ampoules ou crampes) qui pourraient compromettre ma journée. Donc je devrais être capable d’enchainer les 40 bornes qui sont au programme.

Eléments annexes perturbateurs : mauvais choix de brassière par contre la veille. Plus jamais de bretelles croisées…La croix de jésus est gravée sur mon dos !!!! Zut faudra faire du Topless durant la semaine de boulot car impossible de mettre un soutien gorge !
Habituel frottements au bas du dos mais une bande d’elasto fera merveille.

Petit déjeuner copieux sans Vache qui rit ici…Ce n’est pas grave l’autre a passée la nuit dehors à m’attendre. Un soleil de plomb déjà à 8H, je sens que cela va être une bonne journée.
Seconde étape pour rallier cette fois ci Thann. Le parcours a l’air un peu plus corsé que la veille sur l’altigraphe. Allez je suis confiante…au pire des cas j’abandonnerais au bord de la route, c’est sur le chemin du retour de la voiture.

En partant du markstein je trouve enfin mes vaches qui broutent dans les près…je fais des présentations rapides car déjà monsieur le guide me stresse pour ne pas perdre de temps. On a plus de kms à faire et surtout il faut que je rentre tôt. Ok pas de reportage photos aujourd’hui, en plus la situation ne s’y prêtait pas non plus.
On est parti effectivement sous le soleil mais pour se précipiter dans la brume de la plaine. C’est franchement dommage car la descente vers Geishouse se faisait bien à découvert à travers les pâturages, mais zéro point de vue possible. J’ai l’impression qu’on descend même sous le niveau de la mer et ma garmin m’envoie des signes de détresse. Plus de signal gps, elle bipe dans tous les sens…ça y est on a franchi la barrière du bas rhin, elle n’a pas supportée le changement d’air…

On retrouve enfin le soleil sur Moosch mais aussi les premières grandes interrogations sur le balisage. Mais quelle galère ce secteur pour s’y retrouver. Un peu de chance, un peu de flair, beaucoup de lecture de carte et d’analyse du sol ; ont fait qu’on ne s’est presque pas trompés. Mais quel bol on a eu quand même, car en course à pied les détours, ça peut faire mal !

Après avoir survécu plus de 24h sur les ballons vosgiens, ma vache qui rit mourut écrasée contre l’airbag de ma poitrine que je n’ai pas… brutalement…dans une descente…en pensant que j’avais une remontée de lait…Voilà une belle histoire qui se termine mais heureusement j’ai réussi à garder sur moi son enveloppe corporelle…en souvenir…que j’emporterais jusqu’au bout de l’aventure…
Après de gros moments de doute sur le balisage on arrive enfin sur les hauteurs de Thann.
On terminera finalement par couper vers le km35, lassé de chercher du balisage inexistant…et surtout à la vue d’un petit single menant directement au centre du village. La petite récompense de fin de parcours. Ahhhhh enfin du petit sentier comme j’aime.


Direction le parking où ma voiture nous attend mais pas dans l’état que j’espérais. Ohhh surprise on a fouillé ma belle traban fordienne. Plus aucunes affaires personnelles dedans. Mais quels crétins ces voleurs. Mais qu’est ce qu’ils vont faire de nos vêtements ? Ma couverture polaire de voiture ? Mes vieilles lunettes de soleil …mes chaussures de CAP de route qui j’espère leur feront bien mal aux pieds, le panier de pique nique que j’avais préparé, même la bouteille d’eau…Bref beaucoup d’effets personnels qui ont bien plus de valeur sentimentale que de valeur monétaire ( 0 valeur au niveau de l’assurance évidemment….même en tous risques….car laisser des affaires dans une voiture c’est accepter de se les faire voler).
Dommage de terminer cette journée de cette manière, ça c’est vraiment un coup de vache…

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