Bonnet blanc, blanc bonnet. Température fraîche, on est
passé sous la barre des 0 degrés, direction le Soultzerkopf avec les coureurs
de la saline pour la reco de la course qui aura lieu au printemps.
Habituée des lieux, j’y vais les jambes légères, aucune difficulté majeure en
vue…à part le sol….et la neige dont j’avais oubliée la présence. Et de la
neige il y en avait sur les sommets !!!!
Sortez les gants et les skis y’a de la bonne poudreuse
partout, au secours vite donnez moi des chiens de traineaux pour me hisser de
là…Je ne suis pas sûr que la veste blanche soit une bonne idée aujourd’hui, en
cas de chute personne ne me retrouvera et ce n’est pas la horde de coureurs
présents ce matin qui va changer la donne.
Au départ, le terrain est plutôt sec et grâce au sol gelé on
évite le terrain gras qu’il y a sur les pourtours de Lembach. Petit
entrainement de patin à glace artistique, des sauts de lapin au demi Lutz en
passant par les triples axel, chacun fait son possible pour rester au mieux sur
ces guiboles. Les traces au sol des véhicules à moteur ont marqué profondément
le sol tel une piste noire de ski toute bosselée. Chaque pas me rappel oh
combien une petite ampoule de rien du tout peu faire souffrir le talon et qu’il
est toujours préférable de vérifier l’état de ses chaussettes avant de partir….
Le B à Ba de tous coureurs un brin beaucoup chochotte…
Arrivée sur les contres forts de Lembach, le sol se recouvre
entièrement de neige et toute la montée vers le Soultzerkopf se fera en Moon
Boots. Quelques petites pauses pour rassembler les troupes, les premiers eux
n’attendent pas, tiens donc il y a donc des Furieux dans tous les clubs…C’est
en file indienne que l’on grimpe le rectangle bleu, je reconnais à peine les
lieux, tellement le manteau blanc a pris possession des lieux. Cela confère
tout un autre charme, un brin plus difficile et fatiguant que prévu. Ce n’est
pas ma petite banane qui me permettra de recharger les batteries et je peine un
peu avant l’arrivée au sommet où le froid se fait plus virulent. Pas de pause
photo au chalet, c’est dommage je suis sûre que la plupart des coureurs
n’auront pas remarqué que nous sommes passés à côté de celui-ci. Ouf enfin de
la descente, on va pouvoir se lâcher un peu. Doucement quand même…le parcours
se révèle très piégeur entre la neige, les plaques de verglas, les feuillages
et la gadoue qui a repris le dessus sur certaines portions. Pas la peine de
vérifier le laçage des chaussures ! Une petite plongée dans un ruissellement
d’eau dans une épingle aura suffit pour geler l’avant de mes petits petons. Super !!!!
De quoi anesthésier l’ampoule de mon talon !!! Sinon j’aurais toujours pu
faire un passage rapide à Marienbronn, j’aurais peut être trouvé un peu de
vodka planqué sous un matelas pour me requinquer.
Bref, une bonne sortie finalement bien éprouvante, du
rythme, un bon tempo, on n’a pas trop le temps de plaisanter.... Merci aux
coureurs de la saline pour cette belle reco atypique. Manquait juste l’apéro à
l’arrivée mais chacun a bien hâte de se réfugier au chaud…
http://connect.garmin.com/activity/271758613
http://www.facebook.com/media/set/?set=a.521703081199889.110597.158474557522745&type=1
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