Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 18 février 2013

Sortie ski de fond ….à fond dans la neige


Sortie ski de fond au champ du feu …. à fond ensevelie dans la neige tellement la reprise est dure. 
Plus d’un an que je n’avais pas chaussée les lattes et la remise en route est bien difficile.


Direction donc le champ du feu en ce dimanche matin avec didier avec comme ambition de faire le grand parcours de 23km. Ce qui ne parait rien quand on court au quotidien. Évidement partir ainsi sans rien préparer sur le papier hormis quelques souvenirs en tête sur la géolicalisation du lieu de départ des parcours, c’est perdu d’avance !

Beaucoup de monde sur le parking de la Serva. Un jeu de quille géant se met en place au départ des pistes. Espérer arriver au point de départ du parcours sans prendre un accroc quelconque est un défi.
Cela ne parait rien mais pouvoir ouvrir les portières de la voiture et sortir les affaires sans avoir peur pour la carrosserie c’est impossible. Si ce n’est pas le voisin qui se gare sur ta boule de remorquage pour grappiller quelques centimètres en moins à faire à pied, ce sont les piaffants qui passent comme des furies le long de la portière pour eux aussi se garer au plus près du départ des locations. Comment ???? Tu n’arbores pas un girophare sur la voiture pour demander l’autorisation de sortir, mais tu te crois où. Tu es sur un parking près d’une station de ski, tu avais oublié ou quoi !!!
Une fois cette épreuve de passée, combinée à celle de l’habillage (terrible passage aussi que de sortir du cocon bien chaud de la voiture…) direction le départ du parcours en espérant ne pas se prendre soit un coup de latte dans la figure, une luge dans les tibias, voir un pic de bâton dans les côtes….J’exagère un peu certes mais c’est presque Total Wipeout.

Ce qui est bien au champ du feu c’est que les départs se font directement avec un dénivelé positif histoire de faire le tri dès le départ. Pas besoin de faire un test pour savoir dans quelle catégorie je suis. Je crois que j’ai tout oubliée du ski de fond, ajouté à cela une toute petite forme physique encore moins grande que moi et me voilà déjà en état de faiblesse dans la première « montée ». La journée va être longue…. !!!!!

Ce qui me fait rire au ski c’est le melting pot des gens et de leurs tenus vestimentaires. Non ce n’est pas carnaval mais presque vu qu’il manque les beignets et les fanfares. Donnez-moi des vieilles tenues fluos, des collectors de survêtements rose adidas 1976, du Knickers velours côtelés à la limite du Leader Hosen Tyrolien et des bonnets à pompons bordeaux comme le mien et me voilà au défilé à Rio.


Départ du circuit en empruntant les traces de la Hochscheit puis on bifurque de l’autre côté du parking des myrtilles pour trouver le départ du grand parcours - que l’on trouvera jamais ! Leçon du jour, ne jamais se fier à ses souvenirs mais valider un parcours sur une carte.
Mais bon on ne se démonte pas pour autant et on décide d’ enchaîner au pire quelques boucles. Peur de rien on s’embarque directement sur la piste noire. Mauvaise idée pour l’enchainement par la suite. Didier me conseille de me servir des mes bras et de tirer dessus pour aller plus vite.  Hummmm pardon mais pourquoi faire, le ski n’est pas un sport de glisse sur les jambes ?! Ahhh bon, il faut se fatiguer et travailler tous le corps et les bâtons ce n’est pas pour tenir en équilibre ! Moauiisss, et toi tu ne peux tomber dans les descentes ? On irait aussi plus vite non….

Bref très beau parcours physique et ludique au milieu de paysage immaculé de blanc, où l’on aura eu la chance de voir le soleil transpercer quelques minutes à travers les sapins. Quelques instants fugaces où on a admiré une steppe toute blanche se mêlant au loin un ciel tout bleu luttant contre les nuages gris. Finalement il n’y a pas que moi qui me bats aujourd’hui contre les éléments naturels comme les lois de l’apesanteur dans une montée à 30% où chaque centimètre gagné est une victoire personnelle sur soi même.
Non je ne sais pas faire le canard en ski mais celui à l’orange dans une marmite oui !

http://connect.garmin.com/activity/274393158 en regardant l'allure vaut mieux encore courir...

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