Trail des Verriers au mois de mai
où il a fallut se gratter mais c'était parfait !
Où tes potes - les grands - t'éclaboussent en te survolant
pour un peu je me serais noyée même avant le premier ravito,
rincée sans même assouplissant.
Par contre si je retrouve le gars qui ne sait pas freiner dans une piste noir et qui m'a taclée comme une handicapée, je lui brise menu les orteils qui lui restent. Ok il s'est excusé, oui mec tu vas me porter sur ton dos si tu t'approches encore de moi car cela ne compense pas une douleur dans ma malléole.
un cadeau participant qui tombait à souhait
où il a fallut se gratter mais c'était parfait !
Où tes potes - les grands - t'éclaboussent en te survolant
pour un peu je me serais noyée même avant le premier ravito,
rincée sans même assouplissant.
Mais garder le tête haute il aura fallut - même si c'est pour terminer 3ème vieille dans la catégorie
Sous la neige-pluie-froid-brouillard-soleil-BOUE, la nuit
les 4 saisons de vivaldi, où il fallait autant valser avec les difficultés du parcours qu'avec la boue
mais que c'était fun !
Après les sabotiers, les verriers
Hasard du calendrier sportif, je retourne à une semaine prêt, à quelques kms dans cette même région de lorraine où j'avais rarement mis les pieds avant, pour découvrir et tester ce fameux parcours des verriers.
Alors on gonfle les poumons, difficile avec le froid qui fait pointer les tétons plus qu'autre chose et on souffle fort sur cette course de folie qui a connu un florilège de chamboulement météorologique.
Parcours
Que dire de plus que la grosse difficulté résidera dans la gestion de l'effort en mode swing dans la boue sans perdre pieds et garder du jus pour les sempiternelles relances.
Cela se ressent qu'on est dans une région forestière fortement bosselée, vue que le parcours n'est qu'une succession de difficultés répartie en dents de scie.
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Hormis les combats dans la boue, il aura aussi fallut composer et valser avec les concurrents qui te glissent dans les pieds. Et je ne parle même pas de ceux qui n'arrêtent pas de tanguer à côté de toi. Une horreur ! Ils te donnent le tournis rien qu'à les voir. Heureusement que je suis proche du sol avec mon 1m20, sinon j'aurais le mal de mer.
Par contre si je retrouve le gars qui ne sait pas freiner dans une piste noir et qui m'a taclée comme une handicapée, je lui brise menu les orteils qui lui restent. Ok il s'est excusé, oui mec tu vas me porter sur ton dos si tu t'approches encore de moi car cela ne compense pas une douleur dans ma malléole.
Quand on ne sait pas surfer dans la boue, on descend en mode triso comme moi à 0.5km/h !
Ce qui m'a aussi dérouté c'est le rythme élevé dés le départ avec les coureurs du format relais qui sont au taquet du début à la fin. D'un côté c'est bien car cela rajoute une pression supplémentaire.
Première moitié bien gérée, je tiens mon allure mais rapidement les choses vont se compliquer.
Alors non je ne suis pas douée pour courir la nuit ! La mongole attitude c'est moi !
Je reconnais que tout c'est joué enfin perdu à partir de ce moment là. J'aurais du effectivement faire une reconnaissance du parcours. J'aurais su qu'il aurait fallut tout donner à partir du dernier ravitaillement. Qu'il ne restait que 4km de montée et non 7 comme je le pensais. Qu'il y aurait beaucoup de macadam pour retrouver une foulée naturelle.
Dommage surtout qu'avec l'arrivée du brouillard, le combat dans la nuit avec ma frontale qui n'éclairait pas, m'ont bien usé mentalement.
Ravitaillement
3 ravitos idéalement placés sur le parcours qui permettent de partir sans sac et juste avec un gel décathlon. Je m'arrêtais pas aux contrôles mais ils semblaient bien fournis et achalandés.
Les leçons du jour
- Partie sans sac, je garde une flasque dans la main, finalement cela sera la mauvaise idée du jour au vue du terrain. Déjà que je ne suis pas spécialement douée en équilibre, cela m'a demandé le double de concentration sur les petites parties techniques. C'est complètement stupide de perdre de l'énergie de cette façon surtout quand tu ressembles à une hobbit qui doit escalader tous les troncs qui barraient les sentiers.
- Bonne accroche des cascadias sur ce terrain bien gras, en fait il ne faut pas chercher à se fatiguer à dévier de sa trajectoire mais continuer à foncer droit devant soi. De toute façon les manchons n'étaient pas rose bien longtemps.
Ce qui m'a fait bien rire
- La montée de la corde ou comment le concurrent qui était derrière moi était super bienveillant avec moi, en me retenant et poussant sur mes fesses. Vas y gars, fais toi plaisir si cela me permet de ne pas tomber dans le ravin.
- Le concept de la pizza roulée, je pensais que c'était un fake l'autre jour en voyant cela à la TV, ehhhh non les lorrains l'ont fait !
Les plus de cette course
- parcours jalonné de diverses animations et ambiance musicale
- un petit feu par ici, des petites loupiottes par là, c'est féerique cette atmosphère nocturne une fois la nuit tombée, on aimerait bien se calfeutrer contre la chaleur du brasier mais malheureusement la pression du chrono tourne sur cette course courte et on a pas le temps d'en profiter.
- le plein de supporters dans les rues alors qu'on est en lorraine, c'est bien la preuve que des gens survivent aussi ici
- entre 2 accalmies, nombreux points de vue sur les hauteurs sur ces petits villages nichés aux creux des forêts
- accueil top, des bénévoles partout, ambiance super conviviale, cela fait plaisir aussi de retrouver les copains de trail
- beaucoup de jolis sentiers et de difficultés sèches qui piquent
- des bonnes parties de goudron pour espérer récupérer
Les choses à améliorer
- plus de ketchup, plus de crêpes
- un grillage sans petits piquants qui mordent la main de mon Gigi qui a testé le service urgence première main recousue sur place ! Bon c'est clair qu'il voulait tout déchirer aussi !
- C'est dommage qu'il n'y a pas de feu à l'arrivée ou une animation spécifique pour nous signaler qu'on en termine
- il aurait été sympa de voir une démonstration de souffleur de verre à la salle. Ou alors un petit stand de présentation et vente aurait été aussi top. Je ne pense pas que la moitié des coureurs connaissent la particularité artistique de la région
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