We en Autriche avec la team Ina
Objectif faire un peu de vélo sur les
montagnes tyroliennes et redécouvrir des panoramas alpestres.
Arrivée un peu tardive dans l’après
midi du jeudi pour chausser les cascadia pour une petite balade aux abords de
l’hôtel histoire de dégourdir les jambes.
Première constatation dans une région
où le ski fait vivre économiquement une grande partie des lieux, trouver ce que
j’appelle des singles paraient difficile à côté de l’hébergement. Tant pis les
chaussures vont goûter un peu le bitume, elles n’ont pas l’habitude mais cela
fait partie du tourisme après tout. Je me fais une raison, les autrichiens
macadame même les sentiers !
Second constat, ça monte sec !
Whaouhouuuu. Bon finalement ne raisonnons pas en distance mais en timing, un
petit tour suffira.
La grande différence par rapport à
chez nous est donc aussi la profusion de chemins. Il y a en principe une route
qui monte et un itinéraire de descente. Pas de place à l’improvisation ou alors
c’est du totale freeride dans les pâturages et vu le dénivelé c’est plutôt très
chaud.
Vendredi c’est permis….
Premier jour sur le vélo sous la
pluie….Non ce n’est pas de la pluie !!!!
Les routes sont mouillées, les nuages
restent accrochés aux cimes des sapins, et il crachouie un peu certes, mais pas
de quoi ne pas pouvoir rouler. On planifie un petit parcours adapté avec Sepp
LE maître de la carte et l’Expert du groupe pour se diriger via la plaine vers
le lac du Achensee. Le parcours semble convenir à la majorité des personnes et
on part donc à une bonne 15ène pour pédaler un peu de bon matin.
Bon après dans un groupe, on n’a pas
tous les mêmes échelles de valeurs, d’exigences et tolérances. Les puristes n’apprécient
guère ces conditions météo et ne prennent aucun plaisirs à rouler et c’est
pourquoi vers le milieu du parcours on se retrouve avec plus de 70% de pertes
humaines. Mais lac de prévu et lac je veux te voir même sous la brume, le
séjour est déjà suffisamment court alors les conditions météo il faut s’en
accommoder. Et ce n’est pas comme si on n’était pas équipé !
Première partie de parcours sans
aucune difficulté hormis trouver le bon embranchement de route, puis montée
violente sur 3km pour arriver au Achensee vivant sans s’être fait retailler un
short par les voitures qui roulent telles en Grand Tourismo version montagne.
Tiens on dirait qu’ils n’ont pas trop l’habitude des vélos ici. En tout cas il est vrai qu’on en croisera très peu. Sur la descente au retour sur la même route mouillée, on sert les fesses et faut jongler habillement avec les freins dans les virages….pfffff on ne peut même pas profiter des plaisirs de la descente trop dangereux. Jouer au fongio ce n’est même pas la peine, il y a vraiment trop de circulation.
Tiens on dirait qu’ils n’ont pas trop l’habitude des vélos ici. En tout cas il est vrai qu’on en croisera très peu. Sur la descente au retour sur la même route mouillée, on sert les fesses et faut jongler habillement avec les freins dans les virages….pfffff on ne peut même pas profiter des plaisirs de la descente trop dangereux. Jouer au fongio ce n’est même pas la peine, il y a vraiment trop de circulation.
Pour moi qui roule essentiellement
dans mes vosges du nord j’ai l’impression d’être en plein centre ville en
comparaison. Bref la montagne avec le stress des voitures, pas top quoi. Mais
c’est quoi ça !!!!??? Ahhhh oui un pays montagneux mais peuplé…
Moi j’en reste à l’idée du Vendredi.
Ce n’est pas le pote de Robinson en principe ??? Et moi tel Crusoé je
suis habituée plus au nonmensland….HHuouhouuuuu nadia sort de ta compagne un
peu !
http://connect.garmin.com/activity/510017265
Le samedi on rit…..
Passons aux choses sérieuses
aujourd’hui au vue d’une météo plus propice pour faire un peu de grimpette dans
les alpages.
Au programme un petit parcours de
67 bornes mais avec 2300 de dénivelé. Ahhhha je rie encore sur les 10 premiers
kms de plat puis montée progressive vers la montagne. On part en
petit groupe de 6 mais il est clair dès les premières montées qu’on ne reverra
plus de la matinée les deux hommes forts de devant.
N’étant pas encore arrivée tout au
haut, on décide de s’arrêter à midi pour manger, vu que le hasard a voulu qu’on
se retrouve pile poile à ce moment là devant une auberge. On essaie de
contacter par phone les 2 potes de devant pour les prévenir mais impossible de
les joindre. Nous commettons donc l’irréparable en mangeant avant de reprendre
la route !!!!
Moment magique de découverte par
contre durant le repas quand les restaurateurs se sont mis à jouer du Tiroler :
ça aussi cela fait partie du charme de ces sorties. Ces petits moments
inattendus qui viennent vous surprendre au beau milieu de nulle part. On repart
l’estomac bien plein pour attaquer la fin de la première grosse ascension de la journée. Ouhhhhh
c’est dur ! L’altitude, le froid, un peu de vent, le soleil qui a disparu,
et le surpoids….
Déjà qu’on a faillit se planter dans
la montée malgré mon allure, avec la première partie de la descente entre les 2
sommets ce n’était pas gagnée.
Et évidemment on s’est planté.
Et pourtant on n’a
pas pu tracer en descente !!!!. Impossible vue la largeur de la route et
la circulation entre les motos, les bus et les voitures. On sert les fesses, on
rentre le ventre et on ne loupe pas sa trajectoire….Je m’arrête à plusieurs
reprises pour décramponner les bras et essayer de comprendre ces panneaux de
signalétique. Louper pour louper on décide de terminer la descente vue qu’on
n’est pas capable de situer le moment où on a perdu la bonne route. Dommage on
termine uniquement avec 50km et une belle boucle de dénivelé en moins aussi.
http://connect.garmin.com/activity/510646198
Dimanche c’est fini
Heidi range ses couettes et ressort
les running histoire de faire un petit jogg à jeun pour essayer de digérer de 3
jours d’excès….Pfffff trop dur !!!!
Retournons aux valeurs sures : allez zou au petit dej’ !!!!!
Cervous !!!!
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