Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

lundi 2 juin 2014

WE autriche



We en Autriche avec la team Ina
Objectif faire un peu de vélo sur les montagnes tyroliennes et redécouvrir des panoramas alpestres.
Arrivée un peu tardive dans l’après midi du jeudi pour chausser les cascadia pour une petite balade aux abords de l’hôtel histoire de dégourdir les jambes.
Première constatation dans une région où le ski fait vivre économiquement une grande partie des lieux, trouver ce que j’appelle des singles paraient difficile à côté de l’hébergement. Tant pis les chaussures vont goûter un peu le bitume, elles n’ont pas l’habitude mais cela fait partie du tourisme après tout. Je me fais une raison, les autrichiens macadame même les sentiers !
Second constat, ça monte sec ! Whaouhouuuu. Bon finalement ne raisonnons pas en distance mais en timing, un petit tour suffira.
La grande différence par rapport à chez nous est donc aussi la profusion de chemins. Il y a en principe une route qui monte et un itinéraire de descente. Pas de place à l’improvisation ou alors c’est du totale freeride dans les pâturages et vu le dénivelé c’est plutôt très chaud.

Vendredi c’est permis….
Premier jour sur le vélo sous la pluie….Non ce n’est pas de la pluie !!!!
Les routes sont mouillées, les nuages restent accrochés aux cimes des sapins, et il crachouie un peu certes, mais pas de quoi ne pas pouvoir rouler. On planifie un petit parcours adapté avec Sepp LE maître de la carte et l’Expert du groupe pour se diriger via la plaine vers le lac du Achensee. Le parcours semble convenir à la majorité des personnes et on part donc à une bonne 15ène pour pédaler un peu de bon matin.
Bon après dans un groupe, on n’a pas tous les mêmes échelles de valeurs, d’exigences et tolérances. Les puristes n’apprécient guère ces conditions météo et ne prennent aucun plaisirs à rouler et c’est pourquoi vers le milieu du parcours on se retrouve avec plus de 70% de pertes humaines. Mais lac de prévu et lac je veux te voir même sous la brume, le séjour est déjà suffisamment court alors les conditions météo il faut s’en accommoder. Et ce n’est pas comme si on n’était pas équipé !

Première partie de parcours sans aucune difficulté hormis trouver le bon embranchement de route, puis montée violente sur 3km pour arriver au Achensee vivant sans s’être fait retailler un short par les voitures qui roulent telles en Grand Tourismo version montagne.
Tiens on dirait qu’ils n’ont pas trop l’habitude des vélos ici. En tout cas il est vrai qu’on en croisera très peu. Sur la descente au retour sur la même route mouillée, on sert les fesses et faut jongler habillement avec les freins dans les virages….pfffff on ne peut même pas profiter des plaisirs de la descente trop dangereux. Jouer au fongio ce n’est même pas la peine, il y a vraiment trop de circulation.
Pour moi qui roule essentiellement dans mes vosges du nord j’ai l’impression d’être en plein centre ville en comparaison. Bref la montagne avec le stress des voitures, pas top quoi. Mais c’est quoi ça !!!!??? Ahhhh oui un pays montagneux mais peuplé…
Moi j’en reste à l’idée du Vendredi. Ce n’est pas le pote de Robinson en principe ??? Et moi tel Crusoé je suis habituée plus au nonmensland….HHuouhouuuuu nadia sort de ta compagne un peu !
http://connect.garmin.com/activity/510017265



Le samedi on rit…..
Passons aux choses sérieuses aujourd’hui au vue d’une météo plus propice pour faire un peu de grimpette dans les alpages.
Au programme un petit parcours de 67 bornes mais avec 2300 de dénivelé. Ahhhha je rie encore sur les 10 premiers kms de plat puis montée progressive vers la montagne. On part en petit groupe de 6 mais il est clair dès les premières montées qu’on ne reverra plus de la matinée les deux hommes forts de devant.

Je constate aussi mes limites techniques au niveau du montage du vélo avec un double plateau compact. Euuuh qu’on me donne du mou svp pour mouliner dans la montée. Ehhhh non, il semblerait que mes cuisses sont là pour cela. Mouaisssss alors je ne suis pas assez costaud. Bon je grimpe quand même. Mais à quelle allure !!!! Bonjour les escargots, oui à pied j’irais plus vite je sais !!!! Mais faut bien faire découvrir aussi au vélo ces paysages typiques et magnifiques de la Hochstrasse. Simplement majestueux, comme dans Heidi ! Evidement on a droit au reste de neige sur les sommets, cool ! Sans l’effet du Kiss par contre.

N’étant pas encore arrivée tout au haut, on décide de s’arrêter à midi pour manger, vu que le hasard a voulu qu’on se retrouve pile poile à ce moment là devant une auberge. On essaie de contacter par phone les 2 potes de devant pour les prévenir mais impossible de les joindre. Nous commettons donc l’irréparable en mangeant avant de reprendre la route !!!!
Moment magique de découverte par contre durant le repas quand les restaurateurs se sont mis à jouer du Tiroler : ça aussi cela fait partie du charme de ces sorties. Ces petits moments inattendus qui viennent vous surprendre au beau milieu de nulle part. On repart l’estomac bien plein pour attaquer la fin de la première grosse ascension de la journée. Ouhhhhh c’est dur ! L’altitude, le froid, un peu de vent, le soleil qui a disparu, et le surpoids….

Déjà qu’on a faillit se planter dans la montée malgré mon allure, avec la première partie de la descente entre les 2 sommets ce n’était pas gagnée. 
Et évidemment on s’est planté. 
Et pourtant on n’a pas pu tracer en descente !!!!. Impossible vue la largeur de la route et la circulation entre les motos, les bus et les voitures. On sert les fesses, on rentre le ventre et on ne loupe pas sa trajectoire….Je m’arrête à plusieurs reprises pour décramponner les bras et essayer de comprendre ces panneaux de signalétique. Louper pour louper on décide de terminer la descente vue qu’on n’est pas capable de situer le moment où on a perdu la bonne route. Dommage on termine uniquement avec 50km et une belle boucle de dénivelé en moins aussi.

http://connect.garmin.com/activity/510646198


Dimanche c’est fini
Heidi range ses couettes et ressort les running histoire de faire un petit jogg à jeun pour essayer de digérer de 3 jours d’excès….Pfffff trop dur !!!!  Retournons aux valeurs sures : allez zou au petit dej’ !!!!!

Cervous !!!!

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