http://connect.garmin.com/activity/305315900
Les points négatifs
Mandelieu, son château, ses plages, ses mouettes, la chaleur, 300 jours de soleil par an…et un we pluvieux celui du 28 avril ! Forcément j’y suis allée pour courir mon premier trail dans les alpes.
Le programme : Les Balcons d’Azur… bleu azur comme la couleur du ciel en temps normal ou celle du parapluie qu’il faut ouvrir pour ne pas être trempé ?!....
Bref je commence à avoir l’habitude du sale temps sur mes courses phares et je m’équipe en conséquence. Mes petits gants, mon bandeau, mon parapluie, mes bottes de caoutchouc, mon imperméable et mes chaussettes jaunes et rouges à petits pois…..
Dommage d’avoir fait autant de km pour trouver le même temps de canard que dans le nord mais heureusement il ne faisait pas aussi froid. Je ne vais quand même pas dire que nous avions eu une pluie tropicale mais en tout cas rien d’insurmontable pour des alsaciens qui ont connus un hiver de 6 mois cette année.
Ici le trail est monnaie courante, chaque semaine il y a une manifestation sportive. Finalement l’équivalent de nos courses populaires sur route de 10km sauf qu’ici il faut mordre le caillou.
Mon dernier souvenir de cette région remonte à plus de 10ans, sauf qu’à l’époque j’étais sur un vtt et je m’étais juré de ne plus me casser ma bosse sur ces terrains bien trop techniques et chaotique à mon goût. Alors voyons ce que cela donne en version trail.
Au programme un peu de dénivelé : 1800 en positif. Pour cela j’ai misé sur une bonne préparation alimentaire (à défaut du physique…) exit les salades, la choucroute et la tartiflette, bonjour les pâtes, le thon et le malto…3 jours à me balader avec ma bouteille à en attraper une tendinite….La prochaine fois je me greffe directement le camel sur le dos.
Résultat du régime presque sportif, pas de crampes ni de bobos. C’est sur à l’allure que j’allais j’ai bien gérée. Mais au final il y avait quand même moins de dénivelé qu’annoncé mais j’avais l’impression qu’en descente il y en avait beaucoup plus !!!!
Les paysages difficiles à dire sous une pluie de nuages…quelques beaux panoramas entre deux cumulus mais les senteurs provinciales étaient là. Superbes singles à gogos, des montées vertigineuses en mode via ferrata, j’ai adoré….des descentes en cordes où il ne faut pas se louper, j’ai trop flippé….et de la caillasse partout. Difficile dans ces conditions de profiter du paysage.
Les montées sont longues mais plaisantes et les descentes sont infernales. J’admire tous ces coureurs qui survolent ces cailloux. Moi j’essai de préserver l’environnement au maximum et pose mes pieds avec délicatesse entre les pierres et c’est dingue le temps qu’on peut perdre en procédant de la sorte…
Choix du parcours super (si je ne tiens pas compte de la caillasse en descente…). Mais vraiment de très belles traces au travers la montagne qui ont été balisées spécialement pour les coureurs.
Les points négatifs
Côté organisation, je pense que les sudistes ont bien des choses encore à apprendre. Pas de réel espace d’accueil, pas de douches, pas de vestiaires et le parking à 2km à pied. Alors ok faire le départ sur la plage à côté du château c’est magique mais question confort surtout quand il pleut c’est bien rudimentaire.
Les ravitos sur la course : ahhhh la pièce jointe que je ne suis pas arrivée à ouvrir le jour d’avant la course c’était pour prévenir qu’on serait en autosuffisance…curieux comme façon de procéder, ben heureusement que j’emmène toujours à manger car à force de sucer des cailloux j’aurais gagné mon ticket d’entrée pour Kohlanta…
Le choix des contrôles n’était pas non plus très opportun surtout quand il faut attendre 15min en montée car le pointeur se trouve au sommet…le pauvre !
Un grand merci à Didier de m’avoir emmené et fait découvrir ce trail, pour être resté avec moi tout au long du parcours et de m’avoir supporté jusqu’au bout de cette aventure…ce qui est aussi une épreuve en soi….