Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

jeudi 17 mai 2012

La montée du Grand Ballon ! Edition world cup 2012

Qui n’a pas fait cette montée, n’est pas aspirant chef de file pour devenir un bon traileur amateur de belle grimpette !Elle n’est pas bien longue, 9 km pour les femmes, 13.5 pour les hommes qui ont eux le droit de partir et de s’échauffer depuis Whiller sur Thur.
La particularité donc un maximum de dénivelée sur une courte distance. Pas forcément évidement pour nous les femmes qui partons d’office sur un mur.
C’est une manche qui compte pour la "World Cup" youhouuuu attention je côtoie des vrais professionnels de la matière qui me donne bien de la peine à les voir. Enfin surtout les femmes, que dis je les brindilles sur jambounettes, des Kate Moss du running, à côté d’elle j’ai l’air d’une championne campagnarde de lutte en catégorie sumo pour le lancer de crottin de chèvres….
Véritable brassage de différentes cultures : on parle italien, anglais, allemand, et c’est presque, nous les français les étrangers du jour...Mais ce mélange est bien sympathique même si on a du mal à se frayer une place entre les concurrents.

Le lieu, la manifestationOrganisation bien rodée, le système de navettes fonctionne parfaitement, en Guest Star de la baboulle (à défaut d’autre talent sportif à ce jour) je monte même avec une camionnette des Officiels pour arriver à notre point de départ à Goldbach. Mélange complètement hétéroclite, je suis la seule « vieille » alsacienne à bord, ohhh boudiou la marie, entre d’autres jeunettes étrangères, non je ne sors pas mes filles, mais l’ambiance est au beau fixe parmi les moustachus de l’organisation...

Les lieux, que dire, les paysages sont magnifiques et magiques. Les ballons vosgiens sont vraiment splendides, une succession de bonnet A,B,C,D et même du E, contrairement aux coureuses... Le temps est exceptionnel au vue de la semaine passée, un petit 18° mais sous un soleil magistral et un vent qui tombe à pic, arrivée au sommet, pour assécher les gouttes de sueurs amassées tout au long de la montée.
Le parcours, comme sur le profil, cela monte d’un bloc et bien trop vite, trop fort au départ. Quand il faut se résoudre à marcher dans le premier km, cela me contrarie déjà. Mais pas le choix, le souffle était à la peine depuis la ligne de départ…Mais de toute façon, cela n’est pas bien grave, n’arrivant pas à courir plus vite que mon rythme de marche rapide, autant s’économiser, histoire d’arriver au moins dignement en courant au sommet sur la fin de parcours !

Super bonne ambiance tout au long de la route, les spectateurs sont nombreux aux sons de la cornemuse et des cloches pour nous encourager. Ce que finalement j’ai trouvé le plus rageant c’est de ne pas se rendre compte de l’ampleur de la difficulté du dénivelé et d’être contrainte à marcher là où on a l’impression qu’on puisse encore courir…Les chemins ne sont pas du tout accidentés, y'a peu de passage technique, on a vraiment pas l'impression que ça grimpe sans arrêt...Mais la montée, il faut la faire jusqu’au bout alors on alterne marche rapide et course à pied, et cela se passe plutôt bien...Doucement les mollets s'assouplissent enfin avec les kms qui s'accumulent. Mais il me manquera beaucoup d'assurance pour accélérer davantage à l'approche de la boule. Et pourtant j'aurais du...mais c'est ma première montée du grand ballon, l'appréhension est là. Les derniers kms de montée deviennent enfin beaucoup plus ludiques et cela me donne du baume au cœur. Mes partenaires de course affichent quelques marques de fatigue, moi bien au contraire, ces petits jeux de placement de foulées me ravie. Et puis vient la descente vers l'arrivée. Les 2 hommes en tête de course m’ont taillé un mini short à 200m de l’arrivée.
Bon il est vrai que moi je traine mes deux jambonneaux sur ces derniers mètres de cailloux, alors que eux survolent le terrain. Non je ne suis pas complexée du tout aujourd’hui !!!!! Je suis juste un petit mouflon tout dodu à côté de ces gazous et gazelles !!!! Ce n'est pas parce qu’ils font tous moins de 50kg que je devrais complexer....Mais la montagne ça vous gagne, des petits ballons en petits vallons.
Les petits points négatifs
Ca y est asics arrive à vendre aux organisateurs des maillots mal taillés en taille S, qui ne ressemble à rien une fois qu'on les porte, dommage !!!!
Et mon grand drame, pas de repas à l'arrivée, heyyyy on est dans le pays des Marcaires ici, où sont les patates et les soupes aux lardons ?

Merci à Jean Luc de m'avoir covoituré, un autre moment riche en rires, une belle aventure humaine avec le gps au top de sa forme, super aussi d'avoir pu partagé à deux cette nouvelle expérience....


Parcours
http://connect.garmin.com/player/179391951
Résultats et photos sur : http://www.montee-grandballon.com/

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