Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 18 octobre 2009

Sortie club le 18 oct à Zinswiller : le brame des cerfs

Avant même le jour J, certains sont déjà chauds pour y aller en VTT...Pourquoi faire simple ! Evidement cela stress déjà d'autres qui ont peur de venir, oui messieurs, vous faites peur je suis sure ...Cool c'est pas une compét les gars ! la preuve je suis là

Moi j'opte pour la formule, aller en voiture avec le chauffage et la radio bien à fond !
Jour J
Au départ : Yvan, notre guide du jour, lourde responsabilité car subie les fougues de ces coéquipiers, march, fab, et moi, et moi et pas 300 millions de chinois, et les tarés venus en vtt directement : bigfil, JC, Jok.
Départ sur les chapos de roues, non pardon pour ces "cerfs" c'est normal et encore ils ralentissent pour m'attendre.
Bref, à fond dès le départ, et comme on commence par monter, cela chauffe rapidement, donc une première sous couche vole déjà au fond du sac. Le stress du départ, la pression des cerfs qui attendent, première embrassade avec le sol, oh tiens du sable, et il n'est pas froid. Pas perte de temps, le resto est réservé pour 12h30. J'ote encore une couche de vêtement. Je ravale ma salide tant bien que mal, évidement j'ai pas le temps de regarder le paysage, car il y en avait, entre chatos, vallées et petits villages où des gens arrivent à vivre loin de la civilisation. On arrive sur les singles tant attendus par les cerfs qui se mettent en rute...wouahhh ma tension monte, je maitrise plus ou moins, moins ou plus, mais lors d'une vilaine descente, oui vilaine, sur un virage à 90, avec grosse pierre, cette fois, le goût du sable me semblait un peu plus amère. Et là, je vis un de ces moments magiques, furtif et rapide, où ne sait plus bien ce qui se passe, on se dit juste c'est bizarre (comme sur la planête de patati et patata, ohhhh c'est pas grave certains parents comprendront mon allusion, et non je ne débloque pas encore du choc...), mon vtt passe au dessus de moi. Mais c'est tellement rapide, qu'on a même pas le temps d'avoir peur. Je me souviens encore de ma peur lors d'une chute due aux pédalles, où là le cerveau comprend encore ce qui se passe et surtout voit ce qui va arriver, et le résulat doit encore être visible sur le goudron, car évidement avec la chance que j'ai toujours, l'action c'est produite sur le bitume.
Bref méchante chute, cela m'aura calmée pour toutes les autres descentes.
Grâce à une intervention divine, Yvan crève, merci mon Dieu, j'osais pas demander quand on prenait le goûter de 10H. Montée sur le Arnsbourg, pause pipi, et là bizarement j'ai jamais vu autant de vtt passer. Après 10 bonnes minutes, c'est reparti pour une chevauché sauvage pour rattraper le groupe qui m'attendait en haut. J'arrive quand même à gratter 2 vttistes au passage, ouhhhhhh cela fait du bien au morale. Quoi les cerfs en rute, vous avez pas l'habitude de rouler avec une gazelle je sais, non seulement elle ralentie le groupe, se change et fait pipi ! Que du bonheur nature quoi ! Mais on a pas le temps de plaisanter, on est déjà en retard, à qui la faute, hiiiiii. On décide de couper une dernière montée, pour ne pas retarder mes cerfs dans leur lancé, mon homme me donne en becquettée le grany qui servira à me caler jusqu'au resto. On joue même à Kolanta, dommage Olivier que tu ne sois pas venu, les cerfs balancent mon vtt entre les coupes des arbres, je cours à pieds à côté, pour essayer de suivre...Dernière montée, dernière descente, ça y est c'est terminé, je vais pouvoir parler maintenant !

SUPER PARCOURS YVAN, et pas dégouttée du tout, faut juste que j'arrive à me caler un peu plus sur votre rythme... et si on essaie pas...merci aux cerfs de leur patience car il faisait quand même frisquet!


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