Ce matin, les jambes me démangent par un samedi passé sous la pluie. 8h30, le ciel est gris, mais le besoin de pédaller est bien là. Afin d'être de retour à 11h, un petit tour en route s'impose. Je m'élance sur la piste cyclable direction le Gimbelhof où je peux espèrer croiser en vtt JC et Fab avec un peu de chance. Je me retourne à plusieurs reprises, afin de voir s'il n'y a pas un petit canari fluo qui me suit, mais pas de Guitouné à l'horizon.
Tiens tout les hommes ont décidé de faire la grasse mat ce matin. Est ce qu'ils se sont tous refugiés sous la couette se laissant prendre au jeux de leur fille chérie qui s'étonne de voir leur père au lit et qui s'amuse à jouer à la maman. Cette impression ne fait que continuer au fil des kms. Aucune hormone masculine sur la route. Pourtant il fait pas aussi froid que cela, il ne pleut pas. Je constate avec surprise, que les premières personnes que je croise sont des femmes, puis une autre, puis encore une autre, bon ce ne sont pas des férues comme moi, à les voir sur leurs vélos, mais l'esprit est là. Les rouleuses du dimanches sont là, puis je croises les joggeuses, toujours pas un seul homme à l'horizon. Donc cela me fait dire, que nous les femmes, on est bien plus résistantes, plus courageuses que nombre de gros mollets que je croise. C'est vrai le sol commence à être glissant, les feuilles qui trainent, les marrons etc...et puis y'a téléfoot et turbo le dimanche matin !
Arrivée au col du Litschoff, pas de sangliers en vue, je veux dire de JC ou Fab, mais bon cela auraît été un sacré coup de bol ! Je me rhabille pour la descente, et je croise à nouveau une courageuse à vélo. De retour sur lembach, je croise enfin les premiers mollets vellus de routiers. Tiens, il est presque 11h, ils ont enfin eu le courage de sortir.
Pire je me dis que toutes les femmes que j'ai croisée ce matin étaient matinales car elles doivent être rentrée pour préparer le repas dominicale. Oui cela doit être cela, car ce n'est pas la journée de la femme à ce que je sache ! Arrivée à Woerth, petite pause à la boulangerie pour chercher des baguettes fraiches, miam, miam et surprise je croise Fab qui venait de se lever ! Petit brin de causette, 11h passée je suis en retard, je file avec mes 2 baguettes, le soleil est sortie, on me klaxonne au passage, Quoi vous n'avez jamais vu une mère de famille déguisée en cycliste rammener le pain à sa famille ! C'est dimanche, faut bien aussi se nourrir.
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