Une touche de grâce et de féminité campagnarde avant d'aller affronter la capitale et se faire piétiner par les rats et citadins...
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et découvrir des sentiers à la ville... |
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Tels les 4 mousquetaires campagnards à l'assaut de la capitale...à nous la Tour eiffel...super bravo à mes 3 Finishers embarqués dans mon idée à la con pour un simple morceau de bois...
maintenant vivement le retour dans les montagnes, sur le vélo aussi...
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L'idée de départ : valider le fait qu'il y ait des sentiers sur Paris...
Alors sentiers et chemins c'est pas pareil...donc oui il y a des chemins, quelques sentiers par ici et là dans les forêts, mais majoritairement ce sont bien des gros boulevards sur lesquels on court,
après quand je dis courir c'est un bien grand mot.
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On aurait pu avoir un terrain sec, mais la pluie de la veille en a décidé autrement. Et sur la région parisienne, le sol se transforme très, très, très vite en glaise.
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Sur le papier je lis 1000D+ pour 80km, ok pour moi c'est presque plat.
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Oui mais non. Finalement, je me surprends à devoir marcher presque toutes les côtes.
Surprenant ce type de terrain et surtout usant. Je suis plus que déçue par mon chrono, restant sur l'idée que je pouvais faire aux alentours des 9h30. Je ne suis absolument pas pas contente de ma course, plus d'1h de plus que sur niederbronn, j'avais des ambitions, je suis revenue pleine de désillusions.
Grosse claque sur une confiance en soi ébranlée par des marcheurs qui reviennent sur toi plus vite que toi tu ne cours au ralenti.
Beaucoup d'a priori balayés, je me résous à penser qu'il est bien plus facile de courir en montagne avec des longues descentes et montées. L'égo en prend un coup, cela faisait longtemps que je n'avais pas loupé un objectif de course. Cela remet juste les pendules à l'heure pour la belle saison qui s'annonce.
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Ce qui me fait rire, le concept de course écolo...
En tant qu'organisateurs, nous portons une vision de la course forcément différente de la vôtre. Mais cela ne nous empêche pas de tendre l'oreille et d'ouvrir les yeux. Et il n'est pas facile de contempler votre déception lorsque, une fois la ligne d'arrivée franchie, vous comprenez que vous ne recevrez pas le fameux sésame tant attendu : un t-shirt finisher "gratuit".
Aiiieeeee le faux discours écolo bobo de citadin.
- Alors pourquoi offrir une médaille en bois qui elle ne sert vraiment à rien au quotidien ?
- On parle de la chaîne de production pour la confection de la médaille et son tour de cou ?
- En France maintenant on cultive exprès des forêts pour faire des médailles écolo ? Nonnnnnn grande nouvelle !
- C'est où la pépinière de médaille ? Et le tissage à la main du tour de cou ?
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| encore une fois y'a juste de la bière...vive les brasseurs et pour ceux qui n'aiment pas...je veux du vin Sir..... |
Le règlement
La poudre de Perlinpinpin.
Alors soit on fait un règlement clair, net et précis et identique à tous les réseaux de communication, ou alors on fait rien, et on embrouille pas les gens, avec le matériel obligatoire, celui qui te pénalise de temps, et celui qui devient optionnel.
Pour info je n'ai vu aucun coureur mettre un brassard, par contre les idées loufoques de placement de bandes fluo oui j'ai vu...
Les gens qui ont trimballé leurs bâtons, bravo à vous...l'unique coureur que j'ai croisé qui a bravé l'interdit, tu t'es pas senti un peu mal à l'aise ? Où c'était pour piquer les feuilles par terre ?
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Ce que je retiens de cette escapade à la ville
- L'image de la fermière à la capitale. Affronter les gens, les transports en communs, le bruit, la pollution, les odeurs de merde, la soi disant grève et les travaux sur les lignes de RER une funeste mascarade...Trop de logistique à mon sens
- A quoi cela sert d'être une femme ? Dans les transports communs on t'aide à porter tes bagages, tellement tu fais pitié avec ta grosse valise et tes jambes de bois
- Je m'insurge de constater qu'il n'y a aucun accès handicapé dans le métro et sur certains quais de gare
- Tracé de course qui pourrait être largement amélioré en passant par le parc de Versailles et en empruntant le GR, le parcours du 80km manque vraiment d'intérêt culturel
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Parcours
partie 1: Saint Yveline à Buc 24km/D+227
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Petit conseil n'écoutez jamais vos potes vous dire "ohhhh un tee-shirt suffira et la veste au cas où" J'aurais été seule, mais jamais je ne serais partie qu'en maillot sans une sous couche alors que j'ai passée la veille à étudier toutes les prévisions météos de la terre et de l'univers.
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Sensations pas terrible déjà au départ, stressée par cette valse de transports, rer, transilien, bus (nb je suis la seule plouc de l'est, qui reste coincée devant un portique avec un ticket qui ne fonctionnait pas...).
Départ roulant mais pas tant que cela finalement. Pas de jus, quelle idée de partir à l'heure de mon repas quotidien, forcément mon corps n'allait pas bien réagir.
PS : j'aurais peut-être dû aussi m'entraîner à cela...note pour plus tard se caler sur les heures de courses quand elles sont cheloux.
Je ne me sens vraiment pas bien dans cette première partie. Beaucoup de jeux de yoyo. On rattrape déjà des gens en mode marche, cela va être une longue journée de croisade pour certains au vue de leur sac à dos.
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Calum Scott - Rise
https://www.youtube.com/watch?v=EaCHGqyD45E
partie 2 : Château de Buc au château de Meudon/23km/D+745
Je ne m'arrête pas au ravitaillement. J'ai pas passé mon jeudi soir à faire des gâteaux et des sandwiches pour les transporter sur les 80kms. |
Là commence le gros passage à vide.
Je commence à ne pas être bien. J'avais jamais ressenti cela durant toutes mes courses et mes préparations.
Je comprends que niveau température corporelle cela ne va pas non plus, et que cela tapait sur l'estomac. Zou les manchettes je ne les transporte pas pour rien, et comme les bébés on se couvre la tête.
Physiquement c'est bizarre avec la boue, mes appuis sont vraiment trop fuyants, les descentes risque 0 de l'allure, je sens déjà des sensations de frottements avec le sac, j'arrive pas beaucoup à manger.
J'ai des raideurs dans les pieds, c'est très bizarre.
J'abandonne l'idée d'essayer de mâcher des malicettes au bout de 10mn de mastication. Finalement mes fondants amandes choco sont nickels pour se réduire en bouilli dans ma bouche et s'avaler progressivement et naturellement. Ayant peu bu jusqu'à la je termine très rapidement des 2 l de boisson et me retrouve à sec au km 40.
A combien est déjà le ravitaillement : 47. Heinnn nada, je mourrais de soif avant, impossible. Avec mon petit air de chat battu je brade à boire à 2 coureurs, mais je sais que c'est pas la solution. Aussi surprenant que cela puisse paraître la quête de l'eau commence. Hormis les petits étangs qu'on croise et les flaques d'eau, y'a rien.
Mais bordel on est en périphérie de Paris et y'a rien.
Comme il n'y a presque aucun suivi de coureurs, croiser des gens c'est mission impossible hormis à ce fameux croisement où j'arrive à faire pitié à une spectatrice en lui volant sa bouteille. Au passage, je partage mon saint breuvage avec un jeune coureur lui aussi à sec.
Les premiers doutes s'emparent véritablement en moi.
- Là aussi c'est une première, c'est pas comme si j'avais une préparation très académique de 10 semaines dernière moi.
- C'est pas comme si j'avais déjà fait cette distance 3x.
- C'est pas comme si j'avais jamais fait plus dure. ..
- c'est pas comme si...avec des si on met Paris en bouteille, et cette bouteille on en fait quoi ?
- On la jette dans la Seine à défaut de la mer. Au pire selon le courant, elle va remonter vers la Tour Eiffel. L'arrivée.
- Toutes les personnes qui font de l'endurance savent très bien, que le mental fait la différence.
- et puis je ne vais pas m' arrêter pour espérer regagner paris en transports en commun...
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J'ai pas le droit de broyer du noir. Je finis de m'agacer de ne jamais voir ce fameux ravito arriver et je m'attaque aux gels énergisants, à défaut de...
Måneskin - THE LONELIEST (Official Video)
https://www.youtube.com/watch?v=odWKEfp2QMY
partie 3 : Château de Meudon/Chaville-Parc/9,4 km/D+245
Puis princesse arrive enfin au château.
Première fois que je m'extasie d'un moment, d'un instant de vie, d'un lieu.
Je me ravitaille en prenant 2 morceaux de pommes (cf je fais le lien avec le chaperon rouge mais bon) vu que les bananes viennent de colonies trop lointaines pour être écolo/bobo à la con.
Dorénavant le prochain objectif sera juste d'arriver au prochain ravitaillement. Un point de passage l'un après l'autre et on verra jusqu' où j'arriverais. Purée je me dis, me déplacer pour cela, pour terminer comme cela, nonn on va pousser la machine. Les chemins sont sans aucun intérêt mais bon...run for you life...n'est ce pas...
Après le ravitaillement, on traverse tout le parc, et un bel arc en ciel apparait au loin devant la Tour Eiffel. Est ce un signe ? Je prends au passage une madeleine que me tends le chatelain et qui me tiendra bien 2 kms dans la bouche...rien à voir avec les saint michel que tu peux gober en une fois. Waouhhh même ici ils adaptent la taille des biscuits aux traileurs pour leur survie.
Sans suit une première partie plus plate qui aurait pu être roulante si la boue ne s'en était pas mêlée. J'ose même pas imaginer le terrain après le passage des 2000 coureurs.
Mais comment font les gens pour courir/marcher et aller plus vite que moi qui essaie de trottiner un maximum...je fais mon boulet
Je reprend un peu du poil de la bête, mon chemin croise un groupe de joyeux lurons qui me font bien rire entre leur reportage photo de leur pote qui fait son premier 80km et le match de rugby qu'ils suivent en live. Pareil je suis dégue le gars avance juste au mental, presque aucun entrainement, sa seule motivation c'est de rattraper les beaux petits culs des filles comme ils précisent dans le groupe.
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The Weeknd - Less Than Zero
partie 4 : Chaville-Parc St Clou /18.4km/D+245
Nouvelle course qui commence avec les dernières lueurs de la journée.
Je ne me prends pas le temps de me ravitailler refroidi par l'image de ces longues barrières devant les bénévoles. On dirait des balustrades anti covid, ou des repousses foules de pauvres, de mendiants venus quémander à manger. De toute façon je suis trop petite et je vois à peine ce qu'il y a sur les tables. Je suis vénère je loupe la soupe c'était pourtant c'est le seul truc que j'aurais pu avaler et qui aurait fait du bien. Vous ne pourriez pas mettre des affiches type Menu comme au restaurant ?
On sort les frontales, une partie nocturne débute avec un maximum de concentration pour ne pas tomber bêtement. Un coureur me dit que cette partie est assez sympathique vu qu'on traverse des zones de lac....
Je ne savais pas que courir de nuit à côté de lacs pouvait être attrayant. Surtout quand tu ne vois rien.
Je reste fermée sur ce genre de béatitude nocturne, la nuit il fait noir, y'a rien du tout à contempler, bref je n'aime pas courir la nuit et c'est pas aujourd'hui que cela va changer et encore moins loin des montagnes et des rochers. Y'a rien de magique ou de fantasmagorique...Je pensais dans mon imaginaire aux films de capes et d'épées et voir des beaux parcs et châteaux parisiens de nuit illuminés...mais non.
Si je ne prends pas mon pied sur des beaux sentiers, je préfère être dans mon canap à regardé Mardi Transpi...Je n'ai qu'une hâte finalement retrouver les lumières de la ville, étant donné que je ne prends aucun plaisir sur des chemins moches.
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https://www.youtube.com/watch?v=tjpqZ2K2Ou0
partie 5 : Parc Saint clou /La Tour eiffel 11km/D+57
Les 10 derniers se jouent au mental. Quoi qu'il arrive maintenant, même en se trainant à 4 pattes, on sait qu'on va arriver.
J'avais vu au loin plusieurs fois dans la journée ma petite marinette mais je n'ai jamais chercher à la rattraper. Pour la première fois, j'arrive à remonter sur elle et c'est une des premières fois que je reparlerais de la journée. Je sens son moral en berne tellement la fin est affreuse quand on court à côté de la circulation.
Sans compter que cela pue comme pas possible. Nous faire subir cela à nous les belles des champs, c'est horrible. Cette tour semble être une illusion optique tellement on s'en rapproche sans jamais y aller directement. Fallait bien déambuler un peu le long des quais de la Seine.
Un brin de seconde, un millième de seconde même, je me disais que nager irait plus vite....nonnnnn faut pas déconner non plus.
Enfin je suis au pied de cette tour infernale. Durant tout mon entrainement je pensais que monter les marches à la fin serait le plus difficile mais quenni ....je suis une grimpeuse dans l'âme !
Facilleeee cette ascension.
Le plus dur aura été véritablement de courir sur des successions de faux plats et de coups de culs.
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Enfin on croise du monde à la tour, cela fait du bien fou aussi.
Montée des dernières marches, découverte d'un couloir très étroit et là la ligne d'arrivée, un simple tapis rouge au sol...Heinnn quoi rien d'autre ??????? 2 petites tables au bout et la remise de la médaille au virage d'après. Mais où est le palais de réception final ?
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https://www.youtube.com/watch?v=dTQMd2I3drE
Ce que j'ai apprécié quand même
- le lien gratuit pour avoir une vidéo souvenir
je me marre au moins de nuit on ne voit pas
que je cours n'importe comment
que je cours n'importe comment
- les photos qu'on découvre sur le site
- le repas à l'arrivée si on a le courage de remarcher vers la salle
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Gratification coureur
- une médaille, un poster, une bière, un sac déchets
- un bon de réduction salomon valable après la course sur leur site
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Ce qui m'a manqué
- quelle question ! Les montagnes, les singles, mes ruines de châteaux, mes chemins de crêtes, mes rochers...
- pas d'ambiance ni d'animations de courses, dans les quartiers qu'on traverse, on ne croise personne.
- On a l'impression de déranger partout, que ce soit sur les chemins ou lors des traversées des communes
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En résumé
A tester une fois dans sa vie, et puis je retiens surtout le concept initiale : monter à la tour en courant un peu avant quand même....
Je me vois davantage refaire un ecotrail genre le long des châteaux de la Loire en plein jour !!!!!
Ce concept de traversée vers Paris, manquait véritablement de points d'intérêts, que ce soit par la qualité des sentiers et des chemins sans parler du trop peu de monuments historiques.
D'un point de vue sportif, c'est quoi l'intérêt de se faire mal aussi longtemps quand le paysage n'est pas au rendez vous ?
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Rapport santé
- Bizarrement aucune envie de faire pipi sur 10h30 de course, je ne sais pas où est passé mon urine
- un dos écorché à vif, finalement ce modèle de sac ne convient pas niveau frottement
- effectivement aucune douleur d'essuie glaces ou genoux, rien à voir avec la montagne
- idem pour la pression dans les chaussures, 0 ampoules, un vernis à ongle qui a tenu
En bref
Vidéo avec un compagnon d'infortune, heureusement le gars m'a pas filmé la scène où je bloque tout le monde car il faut escalader un tronc d'arbre, et que je suis immobilisée par une crampeune version plus longue
Garmin Connect : Ma trace pas complète à n'y rien comprendre...
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