Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 8 avril 2018

Défi des Seigneurs

Ou comment ne pas relever le défi !

C'est bien de partir sans aucun objectif de temps mais juste l'envie de réaliser un test de validation de ce genre de distance.

Mission accomplie que de faire cette course en restant lucide et en arrivant fraîche le tout en gérant une fin de parcours en format cool pour ne pas arriver déchirée. 

Cette course n'est pas un objectif  mais juste un accomplissement . 
Sereine donc, je ne regarde à aucun moment sur ma montre, je connais le parcours et cela suffit largement pour gérer mon effort. 
Pourtant les tentations étaient là en croisant certaines personnes, mais je ne me laisse pas influencer pour autant par un quelconque esprit de compétition. 


Pourtant ayant pris un départ un peu rapide, je me fais vite rappeler à l'ordre par Sir Dave qui me conseille vraiment de tempérer mon allure... Et c'est à ce moment là que mon lièvre me met un vent et je ne le reverrais que bien plus tard quand il abandonna sur blessure à Dambach. 

Les blessures, les difficultés on les gère tous à notre façon. Chacun se définit ses priorités.

Déjà une grande surprise par le coup de chaud. D'un coup comme cela, l'été qui nous fait un coup d'éclat à une semaine des perpétuelles gelées nocturnes et du froid sibérien. Mais ça c'est l'Alsace. Passer violemment de l'hiver à l'été sur un jour. Sortez les bourgeons, sortez les shorts, sortez les insectes, aujourd'hui c'est jouvence et bain de chaleur pour tous. 
Ok je range mes manchettes, mes gants, et mes buffs. Mais je n'ai pas mon chapeau à paille ni ma crème solaire !
Mais comment vais-je survivre ?
Ah oui comme une traileuse des bois qui cherche l'ombre.


Niveau bobo, j'ai su composer avec mes ampoules qui sont apparues dès la moitié du parcours.
L'idée future serait peut être - au lieu de les subir -  de les traiter lors de la course,
ce qui permettrait aussi au mollet de ne pas modifier les appuis. J'aurais certainement mieux encaissée les descentes de fin de parcours. Et j'aurais été capable de faire la grenouille au bout d'une semaine après la course. 

une photo avec le photographe c'est presque inouie

Cette année je fus vraiment impressionnée par les gens qui marchent plus vite que moi je ne cours. Des grands gaillards, sournois qui passent à côté de toi, tu ne les attends pas. Ils ne font pas de bruit. Ils ne respirent pas. Ils ne sont pas dans l'effort. Ils te passent sans déplacer le moindre souffle d'air ou d'expression. Mais ils disparaissent peu à peu là bas au loin. Des hommes robots....les pires, aucun signe de présence humaine en eux. 


Données livetrail
  • C'est marrant l'analyse d'un graphique de course, comment peut-on à la fois augmenter son allure mais en baissant sa vitesse ?




  • Cette année le cadeau finisher est une belle médaille à effigie des Vosgis. Soit ! Mais comment rester discret dans la rue avec un truc pareil autour du cou ?
    Ok c'est sympa mais encore une fois quand tous les autres formats de courses t'offrent un T-shirt je pense que celui-ci le mériterais aussi. Je ne vais pas aller m'entraîner avec une médaille autour du cou par contre c'est gratifiant de mouiller un maillot collector. 

heureusement j'ai fais une bonne prépa, mon vernis a tenu !

Cette course s'est aussi le plaisir de retrouver l'ensemble des traileurs croisés sur les différentes sorties TTW par exemple ou sur d'autres courses. Des petits instants de partages. Les années passent et la famille TTW change toujours. Des bénévoles qu'on retrouve avec plaisir, un pote photographe aux petits pas rapides en plein cœur de l'action qui surgit toujours quand on y pense pas. Heureusement qu'il est là, aucun autre photographe "officiel" du monde Traileurs n'est présent sur le grand parcours. 


Que retenir de ce parcours ?

Pour l'avoir réalisé maintenant 2 fois, la seconde fois est toujours beaucoup plus facile surtout quand tu te mets 0 pression.
Même si le dénivelé n'est vraiment pas important vu le rapport nombre de km, c'est quand même un tracé bien usant qui mérite le détour au dire de certains. Je l'ai beaucoup plus apprécié que subit la première fois.
Certes il faut aimer manger presque tout le temps du Bois. Et on est jamais à l'abri de coupes. D'ailleurs merci les forestiers cette année vous avez encore repoussé l'échéance après Dambach. J'avais presque espérer m'en sortir sans lever de jambes !



La révolte du peuple face à la monarchie
Le trail semble vraiment s'anoblir de ses lettres de noblesses. Il en devient presque maintenant une référence à voir le nombre croissant aussi d'étrangers présents sur les différents classements et le niveau sportif qui semble que prendre de l'ampleur. Pour évoluer tu n'as guère le choix que de progresser. A quoi servent donc mes lauriers si ce n'est pour se reposer dessus ? La zen attitude sinon rien hormis pour le mettre dans le pot au feu.
C'est à croire que ce sport devient la référence du "M-as-tu vu" par excellence. J'ai cette impression bizarre à voir l'engouement que remporte les courses face au nombre réel de pratiquant que l'on rencontre vraiment en forêt. C'est marrant de voir comment faire du trail devient le sport à la mode. 

et la conclusion ?

Test de validation pour cette distance = check. Ok je peux le faire dans des bonnes conditions d'états d'esprits sans être trop victime d'incidents physiques. Même les frottements j'en ai beaucoup moins, comme quoi la peau s'endurcie quand même. Je constate surtout que si tu ne franchis pas une limite d'allure, tu uses beaucoup moins la machine. C'est mécanique après tout, moins de sollicitations, moins de souffrance. 
Par contre ce format de distance n'est pas ma tasse de thé, ni mon chocolat chaud du goûter. Je pense que dorénavant je préfère me limiter à des 50kms histoire aussi de faire autre chose à côté. La nature est plus que belle aussi en vélo et au moins on profite des descentes à part entière. 


Laurent Lamarca - Le vol des cygnes (Clip officiel) - YouTube

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