- personne n'a donc remarqué ces sourires plus que figés, il y a derrière chaque fois une histoire, une autre histoire, l'autre, celle que l'on souhaite à personne
- personne n'a remarqué mon ton, mes résumés, plus brefs, plus concis, mon humour qui s'envolait, ma joie de vivre qui disparaissait
- combien de fois j'ai déjà entendu mais pourquoi tu n'as rien dit, si vous posez cette question, c'est que vous ne savez pas ce que c'est. Merci aux psys, eux, ne perdent pas leur temps à faire d'abord un reproche
SimplyLife...
c'était mon introduction il y a plus de 10 ans
mais elle ne l'est jamais, et parfois encore plus tourmentée qu'on allait pouvoir se l'imaginer
https://youtu.be/ZT6IYZor9e8
La vie n'est jamais un long fleuve tranquille …
Ce n'est pas le saut d' une tour qui pourra tout régler.
Victime de violences conjugales, 2 tentatives de meurtres caractérisés sur moi dont la dernière où j'ai survécu...
c'était au Col du Calvaire il y a quelques jours à peine. Je crois que tout est dit.
Je dois mon salut à un groupe de randonneur bienveillant porté par une jeune femme médecin qui avait compris ce jour là ce qui se passait. Tout s'enchaîne. Gendarmerie. Incarcération directe. Jugement dans la foulée. Je suis encadrée, épaulée et soutenue comme jamais.
Merci à tous mes amis ils se reconnaîtront, mes 2 enfants qui sont formidables et exemplaires avec moi, les gendarmes de kaysersberg, l'association d'aide aux victimes Envie représentée par Benoit.
On m'envoie des extraits de la presse. Je retiens ces passages: randonnée de la mort, une bête sauvage...
Je trouve formidable la plaidoirie de mon avocat que je rencontre 10 minutes avant l'audience ,celle du magistrat "le procureur" il me semble qui une femme. Mon dossier semblait tellement solide. Terrorisée je ne souhaitais qu'une chose. Évidemment la protection juridique via le bracelet anti rapprochement.
J'avais tellement peur de sa vengeance. Il sera sans limite. Un danger pour tous. Le verdict tombe.
J'avoue que sur le coup je ne comprends presque rien. Mon cerveau reste bloqué sur une information : je n'avais pas droit au bracelet malgré tous les dires.
Mais c'est quoi cette justice qui ne protège pas la femme (comme elle l'avait tant espéré) jusqu'au bout ? De mon statut de pauvre victime pleurnicheuse je repasse dans un état de colère.
Je retrouve en moi, enfin, la femme révoltée que je suis...
Mais c'est quoi cette justice qui ne protège pas la femme (comme elle l'avait tant espéré) jusqu'au bout ? De mon statut de pauvre victime pleurnicheuse je repasse dans un état de colère.
Je retrouve en moi, enfin, la femme révoltée que je suis...
- C'est quoi cette justice qui libère un homme violent, un homme qui a essayé de me tuer sous couvert qu'il n'a aucun antécédent et qui sera plus utile finalement dans son métier de pompier. (Alors oui la prison n'était pas la solution pour son cas, mais une semaine ou deux dans un centre psychiatrique l'aurait protégé et peut-être empêché de commettre l'irréparable pour les gens qui l'estimait. )
Faudrait quand même pas nuire à sa carrière et son évolution professionnelle. On s'en fiche s'il tabassait sa femme, il a un métier bordel.
Nummmm intéressant cette réflexion.
- On en parle de l'évolution de ma carrière, de moi, mes enfants ?
- Qui est déjà la victime ?
- Qui est l'accusé ?
On m'avait prévenu qu'il fallait rester solide au tribunal.
Je n'ai plus qu'à attendre finalement qu'il me tombe dessus et il ira en prison. Lorsque je sors du tribunal, premier électrochoc. Il est là devant moi dans la rue.
Je n'ai plus qu'à attendre finalement qu'il me tombe dessus et il ira en prison. Lorsque je sors du tribunal, premier électrochoc. Il est là devant moi dans la rue.
Libre comme l'air, blanchi de tout avec juste une épée de Damoclès sur lui.
Avec ma fille, on file vers la voiture. Le soir, je mange avec mon fils.
IL m'envoie un SMS.
Il n'a pas le droit. Ça y est, il a déjà craqué ouf on appelle les gendarmes immédiatement. Il va pouvoir être embarqué et hop détention et moi (et mes proches ) = on sera en sécurité.
Mais je n'avais pas immédiatement compris l'ampleur de la situation .
Mon cerveau percute.
Je comprends qu' il va se suicider. Je préviens les gendarmes et je précise le lieu.
Quand bien même c'est un traquenard, mes amis me disent de ne pas y aller.
Je ne suis pas d' accord.
Je pars avec mon fils. Je pars juste dans l'espoir de pouvoir le raisonner: la dernière chance.
Après tout, il aurait pu reprendre sa petite vie pépère sans aucune casserole à ses pieds.
On arrive trop tard.
Il a sauté de «ma» tour du wintersberg. Si ça c'est pas fait exprès non plus...
Il s'est libéré de ses remords lâchement là.
Fin de l'histoire.
A moi d'assumer cette situation en plus de tout le reste, sa famille de supporter tant de chagrins et d'incompréhension et de m'en vouloir pour cela.
Mais maintenant je suis en sécurité et demain je pourrais de nouveau sortir sans avoir peur pour ma vie.
Chaque matin sera plus apaisé par rapport à tous ceux que j'ai connu...
https://www.youtube.com/watch?v=EptPhiK_q0E
Quand le fleuve déborde
- Metoo, balance ton porc, ta vérité, c'est juste pour les autres en somme ?????
- Bizarrement son profil est purgé
Que personne ne s'inquiète !
L'homme public, le collègue de travail, monsieur parfait, le pote de village exemplaire, monsieur le pompier professionnel (et volontaire quand il croyait encore à la cause) certes un peu râleur, révolté de tout et n'importe quoi et anti système (non y'a aucun voyant lumineux qui s'allume là) pourra être enterré en grande pompe, en martyr, avec l'image reluisante d'un uniforme qu'il ne mérite même pas de porter.
Le Sens des Valeurs...
faite la taire...la vérité n'est pas belle à dire
Le fleuve se déverse dans la mer
Concernant le sport, j'ai un espoir d'être en rémission de ce mal qui me ronge en vélo et qui m' empêche de pédaler désormais normalement. J'avais écris il y a plus de 10ans, que tout avait commencé par le vélo...et la course à pied a été ma thérapie, aujourd'hui encore j'arrive à galoper sans aucun souci physique et c'est en vélo que mes angoisses se sont stigmatisées.
Bon courage,
RépondreSupprimercomme quoi, tant qu on ne vit pas avec les gens, on ne les connaît pas. Pour cette raison que, je pense, la plupart a été surpris par cette tragédie.