Evénement un peu particulier étant donné que j’y participe
avec l’équipe de mon entreprise. Autre ambiance, autre lieu, autre genre de
coureur….Bref une aventure sportive et humaine à part entière. Pour la majorité
des collègues c’est l’exploit sportif de l’année, alors la pression est assez
grande. Pour moi je ne dirais pas que c’est une formalité mais presque.
Bilan météo de la veille : de la pluie. Bilan météo du
samedi en entier : de la pluie.
Suprenant ?! ohhhh non. Presque une habitude
maintenant. Puis après le Trail des Balcons d’Azur rien ne peut être pire
physiquement dans mon proche programme sportif de cap. Sauf que je ne m’étais
pas fait autant surprendre par le froid dans le Sud. Mais bon ma tactique était
différente sur le Mont Blanc et je savais à quoi m’attendre.
Et pourtant le parcours j’avais l’impression de le vivre
comme pour la première fois. Je ne dirais pas que c’est uniquement la faute de
la météo mais du ressentie même ce jour là. Je redécouvre des passages
techniques que j’avais complément oublié et surtout j’ai l’impression que cela
monte autant que cela descend. Evidement la montée vers la Flègère je l’ai
sentie mais elle est tellement plaisante et ludique que cela passe comme une
lettre à la poste.
Cette année j’ai décidée de partir seule de mon côté et
plutôt à l’avant histoire de ne pas être bousculée. J’ai l'impression de partir
lentement et pourtant vlan des crampes dès le 8ème km. Pas bon du
tout pour le moral. Est-ce que je n’ai pas assez bu à cause du froid ou c’est
vraiment le manque d’entrainement spécifique et une mauvaise alimentation en
général ?! Qu’importe le mot d’ordre du jour c’est de gérer le mollet droit et
d’y aller tout en douceur.

Toujours aussi plaisant de courir ici sur cette course car
il y a beaucoup de filles et cela motive autant pour s’accrocher même en
trainant une patte. Je ne regarde pas le chrono, j’essaie juste de progresser
au mieux mais je pensais vraiment être à la ramasse. Quelle joie
de rattraper les premiers collègues en arrivant sur la Flègère.
Arrivée vers Planpraz, je savais que le plus gros était
derrière moi. Il fallait juste maintenant réussir à monter au plus vite au
sommet. Courir marcher courir marcher et zut encore marcher car courir cela ne
va plus ; même à deux en s’aidant mutuellement du regard avec un autre
coureur, on a du mal. Pourtant je voulais la grimper tout en courant cette
dernière montée ! Sur le dernier lacet c’est plutôt jouissif. Les
spectateurs forment une arche à travers laquelle il faut se faufiler telle une
arrivée sur un sommet du tour de France..
Je suis super contente d’arrivée car j’ai réussi à dompter mes
crampes au mieux. Je regarde une première fois sur mon chrono. Tiens ma garmin
a du merder et prendre un télésiège car 3H pour faire le parcours me semblait
pas du tout plausible vu mon état de méforme. En effet le chrono officiel me
rajoutera 20 minutes mais l’air de rien c’est quand même beaucoup mieux que ma
première édition où je n’avais pas souffert autant. Bref super contente la
raide du mollet. Et je reste persuadé de pouvoir faire encore mieux surtout si
je suis accompagnée par quelqu’un.
Flashback….
- „ Quelques moments forts dans les traversées de villages où les gens n’hésitent pas à sortir malgré le temps de chiotte. La magie des sons des cloches surtout quand elles sont rattrapées par celle des vaches qui courent ce qui est encore plus rare….
- „ La promenade en ville avec pour certains un sachet poubelle à la main…eh oui cette année niveau organisation il y avait des loupés, adieu les beaux sachets brandés pour la dépose des affaires.
- „ Transie de froid une fois ma médaille sur moi, limite de l’hypothermie, je remercie d’ailleurs la solidarité avec les autres coureurs qui m’ont aidé à m’habiller. Puis la course pour arriver aux douches qui étaient brulantes ! Un vrai délice….je retrouve la motricité de l’ensemble de mes membres….
- „ Faute au mauvais temps, chacun s’est dispersé à l’arrivée, dommage, il manquait un peu de convivialité à l’arrivée.
http://connect.garmin.com/activity/335340050
les photos sous :