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Une première pour moi alors que je n’étais pas prête du tout
pour faire cette course. Mordre du bitume sur 21km n’est pas quelque chose que
je trouve d’attirant.
Mais enfin bon, il faut savoir ouvrir ses horizons et pour
décrier une épreuve sportive il faut bien d’abord la faire. Même si cela n'est n aucun cas un des mes objectifs sportifs, me voila donc enrôlé dans
cette course avec Didier à mes côtés pour me soutenir.
Niveau de confiance d'avant course, plus bas que terre vue
la façon dont je me déplace depuis quelques temps sur mes petites jambes quand
il s'agit de courir. La veille sur une petite séance de bike&;run, je
tapais du pied tel une séance de claquettes irlandaises. Rien de rassurant donc.
Arrive donc le jour de la course, hasard, le matin en y
allant il pleut comme vache qui pisse.
Tiens donc ! Mais my gode, mon brushing va être
complètement défraichit, et mes nelles chaussures mouillées, je vais ressembler
à quoi…On court quand même en ville ! C’est dimanche en plus, il faut
s’habiller un peu classe et en plus y’a du monde….
(Nb pour plus tard oublier le cuissard noir décathlon qui remonte de trop quand
on court et qui irrite l’entrejambe, et en plus vous oblige à marcher comme une cow girl au boulot le lundi...)
Et quelle foule d’ailleurs ! Je n’arrivais pas à palper
ce qu’était une manifestation d’une telle grandeur mais en se faufilant dans
les sas de départ, on peut dire en effet que c’est impressionnant…
Du monde
partout, tout le temps, des animations, des coureurs, un public très nombreux
malgré le temps automnal…une course de ville quoi !
Mon première expérience de semi….
Le départ déjà en soi est très bizarre. Un coup de feu
retenti mais on ne bouge pas avant les 500 premiers mètres. Allez déplacer un
tel troupeau en ville au son des cloches….Difficile… Quoi qu’il en soit, il
faut chercher et tailler dans le vif pour trouver son rythme. Encore plus
difficile. Ca court de partout et à tous rythmes, sans vraiment partir franchement.
Maitre mot décanter et rattraper le drapeau des deux heures, puisque c’est le
temps que je pensais faire.
Finalement arrivée devant ces porteurs, l’allure ne me
convenait pas non plus, et, surtout il y avait trop de monde autour du pot de
confiture. Exit de jouer les mouches, je prends un peu de distance et zou en
avant.

Qu’ils m’ont paru long les 10 premiers kms. Je cherche un
rythme de course et de souffle que je ne trouve pas. On a beau passer dans les
« beaux quartiers » de Strasbourg, cela ne m’aide guère. Petite
baisse de régime à mi parcours. Je me rends compte que je n’ai à peine fait la
moitié et que la route est encore longue jusqu’à l’arrivée.
Petit coup de blues, qu’est ce que je fous là….bon je vais
essayer de manger un truc et boire un coup pour me rebooster un peu. Je dis
définitivement non au gel (formule classique) d’antioxydant d’overstim trop difficile
à téter. A part réussir à l’ouvrir et le garder en main, niveau nutritif zéro.
Manu, un collègue de l’OH me rattrape d’ailleurs à ce moment
là et me demande de ne pas lâcher le rythme. Mais où vais-je, que
suis-je ??????
Heureusement on arrive dans un coin de verdure au château de
Pourtalès…ahhh enfin un peu de forêt, et me revoilà ragaillardie pour continuer
sur ma lancée. Ahhh je retrouve un peu de campagne en ville, un parterre de
terre, des flaques d’eaux à éviter pour ne pas salir ses chaussures et être
présentable à l’arrivée…
Bref un peu de bonheur et de joie reviennent en moi. La
fin de parcours m’a paru très longue une fois revenue sur le bitume. Chaque km
avalé me rapprochait positivement de l’arrivée. J’ai beau regarder autour de
moi, cela m’angoisse de voir tous ces coureurs tellement à l’aise en train de
courir alors que moi je reste crispée sur mon effort. Et qu'est e que le
dernier km était long…Au final un temps honorable pour quelqu'un qui n’y
croyait pas un instant.
Je te remercie didier de m’avoir attendu et pousser jusqu’au
bout du parcours.