Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

samedi 29 juin 2013

Cross du Mont Banc

Evénement un peu particulier étant donné que j’y participe avec l’équipe de mon entreprise. Autre ambiance, autre lieu, autre genre de coureur….Bref une aventure sportive et humaine à part entière. Pour la majorité des collègues c’est l’exploit sportif de l’année, alors la pression est assez grande. Pour moi je ne dirais pas que c’est une formalité mais presque.

Bilan météo de la veille : de la pluie. Bilan météo du samedi en entier : de la pluie.
Suprenant ?! ohhhh non. Presque une habitude maintenant. Puis après le Trail des Balcons d’Azur rien ne peut être pire physiquement dans mon proche programme sportif de cap. Sauf que je ne m’étais pas fait autant surprendre par le froid dans le Sud. Mais bon ma tactique était différente sur le Mont Blanc et je savais à quoi m’attendre.

Et pourtant le parcours j’avais l’impression de le vivre comme pour la première fois. Je ne dirais pas que c’est uniquement la faute de la météo mais du ressentie même ce jour là. Je redécouvre des passages techniques que j’avais complément oublié et surtout j’ai l’impression que cela monte autant que cela descend. Evidement la montée vers la Flègère je l’ai sentie mais elle est tellement plaisante et ludique que cela passe comme une lettre à la poste.

Cette année j’ai décidée de partir seule de mon côté et plutôt à l’avant histoire de ne pas être bousculée. J’ai l'impression de partir lentement et pourtant vlan des crampes dès le 8ème km. Pas bon du tout pour le moral. Est-ce que je n’ai pas assez bu à cause du froid ou c’est vraiment le manque d’entrainement spécifique et une mauvaise alimentation en général ?! Qu’importe le mot d’ordre du jour c’est de gérer le mollet droit et d’y aller tout en douceur.


Pour cette édition pluvieuse j’avais aussi fait le pari de courir dans le froid juste en maillot histoire de me motiver à bouger mes fesses plus vite. Sauf qu’à un moment c’est vraiment plus possible avec la pluie qui n’arrête pas et la température qui chute en parallèle. Alors la mission commando du jour essayer de mettre des manchettes sur des bras trempés avec des doigts qui ont doublé de volume malgré les gants d’été. J’aurais couru avec des moufles cela aurait été pareil mais j’aurais eu bien chaud aux doigts. Tiens j’ai les mains de Casimir…pas très pratique…

Toujours aussi plaisant de courir ici sur cette course car il y a beaucoup de filles et cela motive autant pour s’accrocher même en trainant une patte. Je ne regarde pas le chrono, j’essaie juste de progresser au mieux mais je pensais vraiment être à la ramasse. Quelle joie de rattraper les premiers collègues en arrivant sur la Flègère.
Arrivée vers Planpraz, je savais que le plus gros était derrière moi. Il fallait juste maintenant réussir à monter au plus vite au sommet. Courir marcher courir marcher et zut encore marcher car courir cela ne va plus ; même à deux en s’aidant mutuellement du regard avec un autre coureur, on a du mal. Pourtant je voulais la grimper tout en courant cette dernière montée ! Sur le dernier lacet c’est plutôt jouissif. Les spectateurs forment une arche à travers laquelle il faut se faufiler telle une arrivée sur un sommet du tour de France..

Je suis super contente d’arrivée car j’ai réussi à dompter mes crampes au mieux. Je regarde une première fois sur mon chrono. Tiens ma garmin a du merder et prendre un télésiège car 3H pour faire le parcours me semblait pas du tout plausible vu mon état de méforme. En effet le chrono officiel me rajoutera 20 minutes mais l’air de rien c’est quand même beaucoup mieux que ma première édition où je n’avais pas souffert autant. Bref super contente la raide du mollet. Et je reste persuadé de pouvoir faire encore mieux surtout si je suis accompagnée par quelqu’un.


Flashback….
  •         Quelques moments forts dans les traversées de villages où les gens n’hésitent pas à sortir malgré le temps de chiotte. La magie des sons des cloches surtout quand elles sont rattrapées par celle des vaches qui courent ce qui est encore plus rare….

  •         La promenade en ville avec pour certains un sachet poubelle à la main…eh oui cette année niveau organisation il y avait des loupés, adieu les beaux sachets brandés pour la dépose des affaires.

  •         Transie de froid une fois ma médaille sur moi, limite de l’hypothermie, je remercie d’ailleurs la solidarité avec les autres coureurs qui m’ont aidé à m’habiller. Puis la course pour arriver aux douches qui étaient brulantes ! Un vrai délice….je retrouve la motricité de l’ensemble de mes membres….

  •          Faute au mauvais temps, chacun s’est dispersé à l’arrivée, dommage, il manquait un peu de convivialité à l’arrivée. 
le parcours
http://connect.garmin.com/activity/335340050
les photos sous : 

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