Avec le VTT tout a commencé

Mon blog, une autre façon d'aborder le sport ! L'endurance...la quête !
Tout a commencé par cela : Et pourquoi le VTT serait un sport masculin ? Pas courir après un chrono, d'une vitesse moyenne mais rester le plus possible sur ma LDY'selle...
(merci les Italiens, ils savent vraiment parler aux femmes ! ). Manger au ravito, boire un coup et tailler un bout de discut , ou si jamais une personne ose, car c'est rare, parler aux vttistes présents qui me dévisagent bien souvent comme une E.T. surtout quand je roule seule. Dire qu'au début, je pensais qu'aux ravitos les gens cherchaient à parler entre eux ! Que les randos étaient un lieu de rencontres de passionnés qui cherchaient à communiquer ! Et je me suis même inscrite dans un club ! Mais non, le vtt est un sport d'hommes, on ne fait pas causette bêtement ! Et on ne parle pas aux inconnus, disaient nos mères. Je confirme... Mais alors où peut-on rencontrer des gens pour parler de cette même passion qui nous anime ?????... pour rouler ensemble et partager ses émotions ? Mais on parle pas aux femmes ! Allez ouste aux fourneaux !

Et c'est comme cela qu'on ouvre ses horizons vers d'autres pratiques : route, course à pied, trail, run&bike, natation, ski.....et petit à petit moi qui était contre les courses on s'y colle et on rencontre des gens avec qui on peut parler !

dimanche 12 mai 2013

Semi, Courses de Strasbourg

http://connect.garmin.com/activity/311523536

Une première pour moi alors que je n’étais pas prête du tout pour faire cette course. Mordre du bitume sur 21km n’est pas quelque chose que je trouve d’attirant.
Mais enfin bon, il faut savoir ouvrir ses horizons et pour décrier une épreuve sportive il faut bien d’abord la faire. Même si cela n'est n aucun cas un des mes objectifs sportifs, me voila donc enrôlé dans cette course avec Didier à mes côtés pour me soutenir.
Niveau de confiance d'avant course, plus bas que terre vue la façon dont je me déplace depuis quelques temps sur mes petites jambes quand il s'agit de courir. La veille sur une petite séance de bike&;run, je tapais du pied tel une séance de claquettes irlandaises. Rien de rassurant donc.

Arrive donc le jour de la course, hasard, le matin en y allant il pleut comme vache qui pisse.
Tiens donc ! Mais my gode, mon brushing va être complètement défraichit, et mes nelles chaussures mouillées, je vais ressembler à quoi…On court quand même en ville ! C’est dimanche en plus, il faut s’habiller un peu classe et en plus y’a du monde….
(Nb pour plus tard oublier le cuissard noir décathlon qui remonte de trop quand on court et qui irrite l’entrejambe, et en plus vous oblige à marcher comme une cow girl au boulot le lundi...)

Et quelle foule d’ailleurs ! Je n’arrivais pas à palper ce qu’était une manifestation d’une telle grandeur mais en se faufilant dans les sas de départ, on peut dire en effet que c’est impressionnant…
Du monde partout, tout le temps, des animations, des coureurs, un public très nombreux malgré le temps automnal…une course de ville quoi !


Mon première expérience de semi….
Le départ déjà en soi est très bizarre. Un coup de feu retenti mais on ne bouge pas avant les 500 premiers mètres. Allez déplacer un tel troupeau en ville au son des cloches….Difficile… Quoi qu’il en soit, il faut chercher et tailler dans le vif pour trouver son rythme. Encore plus difficile. Ca court de partout et à tous rythmes, sans vraiment partir franchement. Maitre mot décanter et rattraper le drapeau des deux heures, puisque c’est le temps que je pensais faire.
Finalement arrivée devant ces porteurs, l’allure ne me convenait pas non plus, et, surtout il y avait trop de monde autour du pot de confiture. Exit de jouer les mouches, je prends un peu de distance et zou en avant.
Qu’ils m’ont paru long les 10 premiers kms. Je cherche un rythme de course et de souffle que je ne trouve pas. On a beau passer dans les « beaux quartiers » de Strasbourg, cela ne m’aide guère. Petite baisse de régime à mi parcours. Je me rends compte que je n’ai à peine fait la moitié et que la route est encore longue jusqu’à l’arrivée.

Petit coup de blues, qu’est ce que je fous là….bon je vais essayer de manger un truc et boire un coup pour me rebooster un peu. Je dis définitivement non au gel (formule classique) d’antioxydant d’overstim trop difficile à téter. A part réussir à l’ouvrir et le garder en main, niveau nutritif zéro.
Manu, un collègue de l’OH me rattrape d’ailleurs à ce moment là et me demande de ne pas lâcher le rythme. Mais où vais-je, que suis-je ??????

Heureusement on arrive dans un coin de verdure au château de Pourtalès…ahhh enfin un peu de forêt, et me revoilà ragaillardie pour continuer sur ma lancée. Ahhh je retrouve un peu de campagne en ville, un parterre de terre, des flaques d’eaux à éviter pour ne pas salir ses chaussures et être présentable à l’arrivée…
Bref un peu de bonheur et de joie reviennent en moi. La fin de parcours m’a paru très longue une fois revenue sur le bitume. Chaque km avalé me rapprochait positivement de l’arrivée. J’ai beau regarder autour de moi, cela m’angoisse de voir tous ces coureurs tellement à l’aise en train de courir alors que moi je reste crispée sur mon effort. Et qu'est e que le dernier km était long…Au final un temps honorable pour quelqu'un qui n’y croyait pas un instant.

Je te remercie didier de m’avoir attendu et pousser jusqu’au bout du parcours. 

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