
C’est presque l’auberge espagnole là où
nous dormons vu que nous sommes les seuls français avec Nico. Mais une chose
est sûre, si tu ne fais pas de sport et notamment du vélo tu n’as rien à faire
dans le pays de la Thur…..
Vendredi sous la pluie…
Arrivés vendredi en début d’ après-midi
sous une pluie torrentielle, c’est sur une note positive qu’on décide de
prendre quand même le départ pour une petite sortie vélo de route sur le col du
Bramont et Markstein…sur un éclair de beau temps, aussi fugace qu’un coup de
tonnerre !

On ferme tout, on gonfle le torse pour
lutter contre le vent mais j’ai l’impression d’être dans un épisode
d’apocalypse now. Pfffffaouuuu mais on est complètement fadas… Comment on va
pouvoir rouler en descente avec ce genre d’intempéries ? Heureusement sur
le Markstein on balance de l’autre côté du massif et les fortes pluies
s’arrêtent un peu.
Plus vite descendu, plus vite arrivée ! Route un semblant sèche, tête baissée je m’élance dans la descente. Je perds de vue nico derrière moi qui lutte avec difficulté contre le froid. Ouf je suis plus robuste et timbrée, j’arrive à enchainer assez facilement les différents lacets et j’y prends un plaisir fou après le passage chaotique sur les crêtes…Super descente quand même hormis l’état de trans dans lequel j’étais, mais le froid aseptise certaines douleurs et appréhensions.
On est le 15 aout et c’est le début de
l’automne en montagne. Décidément après le bonnet à pompon mercredi,
aujourd’hui ce sont les gants d’hiver dont j’aurais besoin…
Samedi sous le soleil

Mais comme le bonheur ne se compte pas au niveau des kms mais au plaisir de découvrir d’autres endroits, forcément on rallonge un peu pour savoir à quoi peux ressembler un faing pourri…Bref c’est tout moi ça, la gentille et tranquille balade du matin, se transforme en un pur moment de trail avec pleins de singles supers techniques et ludiques.
http://connect.garmin.com/activity/566182571
Retour au gîte, petite remise en
jambes en planifiant ensemble un parcours route et c’est parti à la recherche
de cols atypiques vosgien. Merci la technique moderne et l’écoute de nico pour
avoir tracé ensemble ce magnifique parcours loin des routes traditionnelles et
trop touristiques de la région.
Chercher la douceur des lacs de montagne puis s’envoler sur les ailes du corbeau pour croiser la vierge et terminer couché sur la chaume voilà une belle image de ce circuit haut en couleur avec la chance d’avoir le soleil sur l’ensemble du parcours.
Ouf cela redonne du baume au cœur
surtout après la sortie de la vieille.
http://connect.garmin.com/activity/566443237
http://connect.garmin.com/activity/566443237
le clou du spectacle

Clap de fin d’une superbe journée et direction le dodo pour planifier et tracer jusqu’au bout de la nuit le parcours du lendemain. Nico me propose un parcours rassemblant tous les gros cols de la région sur la bagatelle d’une centaine de bornes…Je joue avec le garmin et je vois les altigraphes décoller bien haut…Ouie on dit que la nuit porte conseil, mais difficile de trouver le sommeil quand une tronçonneuse résonne toute la nuit.
Dimanche sous le froid

A la recherche des bons compromis, on
va juste oublier le gros parcours planifié et partir sur l’ascension du Grand
Ballon mais en prenant la route la plus difficile via Geishouse. Le soleil
semble être au rdv mais on part quand même avec les coupes vent.
Et heureusement
d’ailleurs !!!!!!! La montée ne pose pas de souci, les cuisses chauffent
suffisamment pour compenser la chaleur qu’on n’a pas. Bizarrement sur ce genre
de parcours, je me retrouve en débardeur au sommet mais là, curieusement je me
retrouve même à fermer le maillot à partir des 1000m d’altitude.
Belle montée, pas aussi difficile que
je le pensais et une petite arrivée genre l’étape du tour….Mais où sont les
copains avec le ravito ? Bon ok personne pour nous ovationner donc
direction la route des crêtes pour un splendide panorama d’un ciel bleu azur
virant rapidement vers un camaïeu de gris argenté…Au passage on perd 10 degrés
et l’ensemble de nos doigts de pieds….A la bifurcation vers le Hohneck sous la
menace fantôme d’une pluie naissante, on prend la sage décision de terminer notre
parcours là. On redescend au plus direct afin d’envisager une réanimation de
nos défunts membres en faisant ce fameux tour du lac qui nous pend au nez depuis
notre arrivée. Option bain à la Keipf si le courage nous en dit.

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